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 » [Perrot, 2000, p. 133]. 3 Dans le cadre d’une lecture socioculturelle de la consommation [Arnould et Thompson, 2005] et en s’appuyant sur une Ă©tude qualitative [2], cet article propose de revenir sur la place de la consommation lors de ces passages entre le sacrĂ© et le profane et, par lĂ , d’interroger les relations familiales Ă  l’aune des rites de consommation qui se jouent au moment de NoĂ«l. C’est en effet par ce millefeuille rituel » que la famille est finalement consacrĂ©e, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. NoĂ«l constitue, en ce sens, un exemple presque idĂ©al-typique de la place qu’occupent le don dans notre consommation et la consommation dans notre sociĂ©tĂ©, bousculant et mĂȘlant sans cesse les frontiĂšres entre le sacrĂ© et le religieux, le profane et le marchand. Y sont prĂ©sentes toutes les sphĂšres du don primaire, secondaire, symbolique, toutes les notions portĂ©es par l’oblatif intĂ©rĂȘt vs dĂ©sintĂ©rĂȘt, obligation vs libertĂ© et toutes les questions sur le fonctionnement de cette Ă©conomie morale altruisme et bienveillance ou Ă©goĂŻsme et domination ! Ce travail peut ainsi permettre de mesurer le pouvoir heuristique du paradigme du don. Pouvoir dont nous montrerons, en fin de parcours, qu’il peut jouer Ă  double sens. Il nous permet de voir Ă  la fois les liens qui se font les instants fugitifs oĂč la sociĂ©tĂ© prend », pour reprendre la formule de Mauss ; et ceux qui se dĂ©font ou se liquĂ©fient, pour reprendre la mĂ©taphore de Zygmunt Bauman. Soit, in fine, les Ă©volutions mĂȘmes des formes de liens sociaux tels qu’ils sont dĂ©finis et instituĂ©s par notre sociĂ©tĂ© de consommation. NoĂ«l du religieux au sacrĂ© 4 Si les origines de cette fĂȘte sont parfois assimilĂ©es au religieux notamment par les catholiques, il semble pourtant, suivant le cĂ©lĂšbre article de Claude LĂ©vi-Strauss [1952], qu’il faille Ă©largir cette conception. NoĂ«l est, depuis ses origines, une fĂȘte qui s’inscrit dans le sacrĂ© de nombreux peuples. Suivant l’anthropologue français, NoĂ«l cristallise tout un ensemble de traductions de rites, de mythes, de personnages que l’on retrouve Ă  des pĂ©riodes et dans des sociĂ©tĂ©s Ă©loignĂ©es, donnant Ă  cette fĂȘte moderne ses caractĂšres archaĂŻsants ». Comme souvent, la dimension moderne d’un phĂ©nomĂšne se borne Ă  recomposer de piĂšces et de morceaux une vieille cĂ©lĂ©bration dont l’importance n’est jamais complĂštement oubliĂ©e [
] De trĂšs vieux Ă©lĂ©ments sont donc brassĂ©s et rebrassĂ©s, d’autres sont introduits, on trouve des formules inĂ©dites pour perpĂ©tuer, transformer ou revivifier des usages anciens » [ibid., p. 1576]. Ainsi, avant mĂȘme d’ĂȘtre une fĂȘte religieuse, la pĂ©riode de NoĂ«l Ă©tait associĂ©e aux fĂȘtes du solstice d’hiver, appelĂ©es les Saturnales, faisant de dĂ©cembre cette pĂ©riode oĂč la nuit gagne sur le jour et, symboliquement, la mort sur la vie. 5 Bien que paĂŻennes, ces fĂȘtes Ă©taient donc dĂ©jĂ  considĂ©rĂ©es comme sacrĂ©es, en rapport avec le rythme social de l’organisation calendaire. Et LĂ©vi-Strauss de rappeler que l’on a de bonnes raisons de supposer que l’Église a fixĂ© la date de la NativitĂ© au 25 dĂ©cembre au lieu de mars ou de janvier pour substituer sa commĂ©moration aux fĂȘtes paĂŻennes qui se dĂ©roulaient primitivement le 17 dĂ©cembre, mais qui, Ă  la fin de l’Empire, s’étendaient sur sept jours, c’est-Ă -dire jusqu’au 24. En fait, depuis l’AntiquitĂ© jusqu’au Moyen Âge, les fĂȘtes de dĂ©cembre » offrent les mĂȘmes caractĂšres. D’abord, la dĂ©coration des Ă©difices avec des plantes vertes ; ensuite, les cadeaux Ă©changĂ©s, ou donnĂ©s aux enfants ; la gaĂźtĂ© et les festins ; enfin, la fraternisation entre les riches et les pauvres, les maĂźtres et les serviteurs » [ibid., p. 1585]. 6 Ce n’est qu’ensuite, au cours de la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, que la fĂȘte de NoĂ«l prĂ©sente des traits qui l’éloignent de la religion tant elle est progressivement rĂ©appropriĂ©e par la sphĂšre marchande et commerciale [3]. C’est ce passage que relĂšve Claude LĂ©vi-Strauss dans l’épisode du PĂšre NoĂ«l suppliciĂ© brĂ»lĂ© en 1951 par des chrĂ©tiens regroupĂ©s sur le parvis de la CathĂ©drale de Dijon. 7 Le PĂšre NoĂ«l, symbole de l’irrĂ©ligion, quel paradoxe ! Car, dans cette affaire, tout se passe comme si c’était l’Église qui adoptait un esprit critique avide de franchise et de vĂ©ritĂ©, tandis que les rationalistes se font les gardiens de la superstition » [ibid., p. 1575]. 8 Ce troisiĂšme temps, marquĂ© par une profanation marchande, peut ĂȘtre, pour partie, considĂ©rĂ© comme le rĂ©sultat d’une influence amĂ©ricaine sur la sociĂ©tĂ© française. Reprenant Clouscard 1981- 2012 et rappelant que 90 % de l’aide amĂ©ricaine s’est faite sous forme de don, il s’agirait lĂ  d’un des contre-dons » que notre culture française a dĂ» faire au plan Marshall. LĂ©vi-Strauss, lui, parle plutĂŽt d’une diffusion par stimulation stimulation diffusion 9 L’usage importĂ© n’est pas assimilĂ©, il joue plutĂŽt le rĂŽle de catalyseur ; c’est-Ă -dire qu’il suscite, par sa seule prĂ©sence, l’apparition d’un usage analogue qui Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sent Ă  l’état potentiel dans le milieu secondaire » [ibid., p. 1578]. 10 Au final, NoĂ«l, comme beaucoup d’autres aspects de la consommation, laisse apparaĂźtre un jeu entre le sacrĂ© religieux et le profane marchand [Belk, 1989]. D’un cĂŽtĂ©, on assiste Ă  une profanation marchande d’un temps social normalement religieux, participant au passage du religieux Ă  l’agnostique. D’un autre cĂŽtĂ©, aprĂšs le dĂ©placement du religieux, on perçoit des dĂ©placements du sacrĂ©, comme le note Philippe Robert-Demontrond [2007] au point d’analyser NoĂ«l comme une nouvelle forme de sacralisation celle de la famille. Ce double jeu, consistant finalement Ă  l’émergence d’un sacrĂ© en dehors du religieux, renforce le processus de sĂ©cularisation. 11 Pour accompagner cette sacralisation, plusieurs rites sont instituĂ©s. En s’appuyant sur la pĂ©riodicitĂ© et la dimension calendaire de cette fĂȘte, on se rapproche de la terminologie de Turner [1982] et de ce qu’il nomme rite de saisonnalitĂ© ». Ceci confĂšre Ă  ce rite les caractĂ©ristiques d’inversion entre la structure et l’antistructure que propose l’anthropologue britannique. La pĂ©riode de NoĂ«l serait, dans ses dĂ©bordements, ses excĂšs, un moment d’antistructure, de dĂ©sordre, qui renforcerait in fine la structure et l’ordre de la sociĂ©tĂ©. C’est dans un mĂȘme sens, extra-ordinaire, qu’il est possible de mobiliser la notion d’ effervescence collective » d’Émile Durkheim [1912, p. 553] ces moments d’expĂ©riences de communion dans une mĂȘme pensĂ©e et dans une mĂȘme action », sentiment collectif oĂč s’expriment les formes de solidaritĂ© dans une fusion Ă©motionnelle. On peut Ă©galement faire rĂ©fĂ©rence aux notions de rite de restauration » ou de rite de renouvellement » proposĂ©es par Eliade [1956]. En effet, pour de nombreuses familles, NoĂ«l semble ĂȘtre une opportunitĂ© pour se rĂ©unir, s’organiser. Ne dit-on pas, comme le rappelle Perrot, faire NoĂ«l » ? 12 La consĂ©cration familiale, portĂ©e par NoĂ«l, s’opĂšre ainsi par l’accumulation de microrites. Si NoĂ«l est susceptible d’ĂȘtre une fĂȘte vĂ©cue par le plus grand nombre, Ă  l’égard de laquelle chacun peut porter un jugement ou une apprĂ©ciation, c’est peut-ĂȘtre en raison du fait que cette fĂȘte possĂšde une unicitĂ© symbolique dans une diversitĂ© formelle. L’unicitĂ© symbolique renvoie Ă  l’hypothĂšse du renouvellement et de la restauration Ă©voquĂ©e prĂ©cĂ©demment et l’ensemble des rites a donc pour sens la sacralisation de la communautĂ© qui s’y affaire. La diversitĂ© de forme, quant Ă  elle, renvoie aux multiples possibilitĂ©s dont disposent les familles pour modaliser, s’approprier les rites en prenant appui sur la labilitĂ© des diffĂ©rentes potentialitĂ©s sociales et culturelles de la consommation. Le potlatch et la dimension politico-symbolique de NoĂ«l 13 NoĂ«l, c’est avant tout la mise en Ɠuvre d’un gigantesque potlatch. C’est en ces termes que le prĂ©sente LĂ©vi-Strauss dans Les Structures Ă©lĂ©mentaires de la parentĂ©. Martyne Perrot en reprend l’analyse 14 Pendant un mois chaque annĂ©e, toutes les classes sociales s’appliquent avec une sorte d’ardeur sacrĂ©e 
 impliquant des millions d’individus, et au terme duquel bien des budgets familiaux se trouvent confrontĂ©s Ă  de durables dĂ©sĂ©quilibres » [Perrot, 2000, p. 127]. 15 Tout se fait dans l’excĂšs des fastes, dĂ©corations et vitrines, aux quantitĂ©s et valeurs des cadeaux Ă©changĂ©s, en passant par les mets et les longs repas proposĂ©s regorgeant de surplus caloriques. Dans cette sorte de course, il convient de se surpasser les uns les autres en gĂ©nĂ©rositĂ©. Bel exemple de part maudite » de la dĂ©pense au sens de Georges Bataille oĂč, dans un mouvement gĂ©nĂ©ral de dilapidation ou d’ exsudation », on assiste Ă  une sorte de dĂ©tournement de l’argent hors du circuit de l’accumulation. Ce qui importe c’est la dĂ©pense, sa mise en spectacle » [Bataille, 1967, p. 28]. 16 On est ici proche Ă©galement du Don du rien de Jean Duvignaud, dont Alain CaillĂ©, dans sa prĂ©face rappelle qu’il met l’accent sur le plaisir, l’ardeur intrinsĂšque au gaspillage et Ă  la dilapidation ». Comme dans le Don du rien, il ne suffit pas d’avoir les moyens pour dilapider. Et chaque annĂ©e, de s’interroger sur ces gens de peu » qui donnent autant, faisant de lourds sacrifices financiers aussi bien pour les repas que pour les cadeaux des enfants afin de participer eux aussi Ă  ce moment festif collectif. Avec Douglas et Isherwood [1979], on pourra y voir la puissance et la force intĂ©gratrice de la consommation, au moins aussi importante que celle de la production. Enfin, toujours avec Jean Duvignaud [2007], au-delĂ  d’une nouvelle preuve de la domination de, ou de l’aliĂ©nation Ă  la sociĂ©tĂ© de consommation, on pourrait y voir un jeu auquel se livrent les individus au moment de NoĂ«l, oĂč, par rĂ©action saisonniĂšre, ils jouent passionnĂ©ment leur dĂ©nĂ©gation d’un monde ordonnĂ© par l’économie de marchĂ© ». Le marketing metteur en scĂšne du potlatch 17 Du cĂŽtĂ© marchand et du point de vue du marketing, ce temps de sacrifices, cette mise en jeu passe par une abondance de dĂ©penses de communication qui participent Ă  la ritualisation en proposant tous les Ă©lĂ©ments scĂ©nographiques du potlatch. Les entreprises et les marques, Ă  travers le gigantisme des rayons et des vitrines, des rĂ©pĂ©titions et du martellement publicitaire, rivalisent Ă  coup de mise sur le marchĂ© des produits susceptibles d’ĂȘtre offerts Ă  cette occasion 25 % des parfums, 60 % des jouets, 30 % du chocolat, etc.. Ces dĂ©penses publicitaires et de communication dont on rappelle qu’il est quasiment impossible de calculer un prĂ©cis retour sur investissement renforcent cette part de don par une ambiance gĂ©nĂ©rale dĂ©diĂ©e aux cadeaux, Ă  la dĂ©pense et Ă  la gratuitĂ©. 18 Dans les grands magasins parisiens c’est prĂšs de 20 % du budget marketing de l’annĂ©e qui est allouĂ© aux fĂȘtes, avec le travail d’une annĂ©e entiĂšre consacrĂ© Ă  la prĂ©paration des vitrines, qui attireront 100000 visiteurs par jours au Printemps et 250 000 aux Galeries La Fayette. Les enseignes de supermarchĂ© rivalisent quant Ă  elles avec des catalogues et des rayons jouets toujours plus impressionnants, des rayons alimentaires toujours plus imposants. Cette mise en expĂ©rience de la sphĂšre commerciale sur les lieux de vente participe grandement Ă  l’annonce des festivitĂ©s et, finalement, Ă  la fabrique de ce gigantesque potlatch. DĂšs la mi-novembre, on commence Ă  sentir NoĂ«l 19 Mais NoĂ«l est pour moi plus qu’une simple soirĂ©e. En effet, les dĂ©corations qu’on peut voir en centre-ville et les vitrines des magasins aux couleurs de NoĂ«l sont Ă©galement des Ă©lĂ©ments faisant entiĂšrement partie de cette fĂȘte » microrĂ©cit, 31. 20 Les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments scĂ©nographiques concernant Ă  la fois le dĂ©cor urbain et/ou professionnel, la dĂ©coration extĂ©rieure de la maison et la dĂ©coration intĂ©rieure, participent Ă  la crĂ©ation d’une ambiance – ce qu’ont trĂšs bien compris les dĂ©veloppeurs de ces nouveaux marchĂ©s. Participant Ă  l’édification d’un esprit, d’une magie ou d’une fĂ©erie, l’ambiance peut ĂȘtre complĂštement englobante et, dans une certaine mesure, immersive. Pour certaines personnes, il n’y a pas de limites ni frontiĂšres, et l’esprit de NoĂ«l imprĂšgne tous les aspects de la vie, qu’elle soit publique ou privĂ©e 21 Nous avons aussi partagĂ© un moment vĂ©cu quelques jours avant le RĂ©veillon. Nous sommes tombĂ©s, sur le chemin menant au cinĂ©ma, sur une maison aux dĂ©corations de NoĂ«l qui mĂ©rite sa place dans un journal local, voire les informations tĂ©lĂ©visĂ©es locales. On se demandait, Ă  la limite, s’il n’était pas possible de la visiter ! » microrĂ©cit, 25. La mise en place du sapin au cƓur du foyer reste pour moi l’élĂ©ment essentiel dans la prĂ©paration de NoĂ«l
 Mon plaisir de prĂ©paration se tourne vers les yeux de ma fille de deux ans dans l’optique de lui donner durant ces quelques semaines de la magie et une ambiance particuliĂšre, qu’elle attendra tous les ans » microrĂ©cit, 20. 22 Il faut peut-ĂȘtre voir les marketeurs comme des mages qui organisent l’esprit de NoĂ«l en lui allouant un cĂŽtĂ© mystĂ©rieux. Ils sont Ă  cette pĂ©riode, encore plus que le reste de l’annĂ©e, ces travailleurs du marchĂ© chargĂ©s de la magicalitĂ© » de la consommation. Ils sont dans la fabrique du mythe et du rite par exemple avec la crĂ©ation du PĂšre NoĂ«l lui-mĂȘme. Et il n’est alors pas si surprenant que les critiques qui leur sont adressĂ©es soient du mĂȘme acabit que celles qui ont pu, en leur temps, ĂȘtre adressĂ©es aux magiciens. Par exemple, quand la dĂ©mythification apparaĂźt trop simple ou que l’iconographie marchande est trop prĂ©sente, on reproche au magicien » de dĂ©voiler trop facilement ses techniques et de nous faire sortir de l’illusion 23 MĂȘme si NoĂ«l est une fĂȘte familiale, elle n’en reste pas moins une Ă©norme fĂȘte commerciale, et une pĂ©riode propice au commerce. Le mythe et la tradition de NoĂ«l sont entretenus et alimentĂ©s par les professionnels de la grande distribution. En bref tout le monde se fait “plaisir”, aussi bien les distributeurs que les consommateurs » microrĂ©cit, 18. 24 Durant NoĂ«l et ces fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la consommation deviendrait ainsi l’un des lieux » de la transmutation de la valeur ; un de ces moments d’effervescence sociale. Comme le proposent RĂ©my, Robert-Demontrond et Rolland [2014] dans une lecture de Durkheim, c’est en ce sens que l’on peut situer les entreprises d’euphorisation des procĂ©dures commerciales dont le marketing expĂ©rientiel serait une Ă©manation et que l’on retrouve depuis 1852 avec Le Bon MarchĂ© de Boucicaut et prendre les grandes surfaces comme des lieux de cĂ©lĂ©bration de l’objet consommĂ©. Ces regroupements marchands des marques et des enseignes se rapprochent alors des dĂ©finitions du religieux totĂ©mique dĂ©fini par Durkheim [1912, p. 312] ces effervescences qui font sortir les individus de ce quotidien qu’ils traĂźnent languissamment », agrĂ©geant les aspirations individuelles dans ce sentiment collectif, ce glutinum mundi dont parle Michel Maffesoli. Repas de NoĂ«l la cĂšne familiale 25 La prĂ©sence de rites de don ou d’échange ne fait pas seulement rĂ©fĂ©rence aux cadeaux, que nous aborderons dans la partie suivante. Pour reprendre Mauss 26 Ce qu’ils Ă©changent, ce n’est pas exclusivement des biens et des richesses, des meubles et des immeubles, des choses utiles Ă©conomiquement. Ce sont avant tout des politesses, des festins, des rites, des services militaires, des femmes, des enfants, des danses, des fĂȘtes, des foires dont le marchĂ© n’est qu’un des moments et oĂč la circulation des richesses n’est plus qu’un des termes d’un contrat beaucoup plus gĂ©nĂ©ral et beaucoup plus permanent » [Mauss, 1950, 151]. 27 Pour la plupart des familles, NoĂ«l se structure autour d’un repas qu’il est possible d’analyser , avec Erving Goffman, comme une mise en scĂšne rituelle. Sont rĂ©pertoriĂ©s ici tous les contours du rite tels qu’ils sont dĂ©finis en Consumer Research dans l’article sĂ©minal de Rook [1985]. Ce dernier prĂ©cise que le rite rĂ©pond Ă  quatre conditions. Il doit tout d’abord mobiliser des accessoires ou des Ă©lĂ©ments scĂ©nographiques, ce que Rook appelle les artefacts ». Ensuite, il repose sur un script, c’est-Ă -dire une sĂ©quence dans l’organisation des Ă©vĂ©nements lors de la mise en place du rite. Il faut Ă©galement une performance de rĂŽle, pour les participants, qui caractĂ©rise l’action ou l’activitĂ© de chacun dans le cadre du script. Enfin, il est indispensable qu’il y ait un public qualifiĂ©. Autant d’élĂ©ments prĂ©sents dans l’organisation et la mise en scĂšne du repas de NoĂ«l. 28 Cette monstration familiale agit en effet comme une offre ou un don de soi d’abord pour chacun des participants. Les membres de la famille se prĂ©parent tous Ă  jouer un rĂŽle qui, par bien des points, est apparentĂ© au scĂ©nario dĂ©fini et vĂ©cu d’annĂ©e en annĂ©e. Se met en place une sorte d’attente collective de ce qui va et doit se passer au moment de NoĂ«l, ce que relĂšvent, par exemple, les entrĂ©es de nouveaux membres lors d’élargissements ou de recompositions familiales. 29 Comme tous les ans, nous avons prĂ©parĂ© un bon repas en petit comitĂ© le dimanche soir. Nous Ă©tions donc seulement trois ma mĂšre, ma sƓur et moi. 
 Le lendemain, nous nous sommes rendus chez ma tante pour fĂȘter NoĂ«l avec la famille de ma mĂšre. J’étais un peu déçu car mes cousins des Alpes n’étaient pas prĂ©sents mais j’ai profitĂ© de voir tout le reste de ma famille » microrĂ©cit, 13. Cette annĂ©e, mon ami est venu passer le RĂ©veillon avec nous et, l’annĂ©e prochaine, ce sera mon tour de passer le RĂ©veillon avec sa famille » microrĂ©cit, 12. 30 Autour de ce repas, la performance de rĂŽle se rĂ©alise essentiellement dans la prĂ©paration et l’organisation. La complexitĂ© sociale de la prĂ©paration du repas s’est considĂ©rablement dĂ©veloppĂ©e depuis ces derniĂšres annĂ©es, en rapport avec les Ă©missions diffusant la culture culinaire et l’art de dresser une table. Dans notre Ă©chantillon, on notera que ces tĂąches sont les moins partagĂ©es. Dans la majoritĂ© des cas, c’est la mĂšre de famille qui reçoit qui est chargĂ©e de la prĂ©paration du repas. Elle peut cependant ĂȘtre assistĂ©e par une sƓur ou une fille. Ces activitĂ©s sont donc largement dĂ©volues aux femmes. Celles-ci donnent de leur personne en dĂ©ployant des efforts considĂ©rables pour la prĂ©paration, qui ne se limite pas Ă  sa confection [Godbout et CaillĂ©, 1992]. Le repas est conçu bien Ă  l’avance, et parfois se structure selon une tradition familiale parfaitement normĂ©e. Il est ainsi conçu comme un don Ă  destination de l’ensemble des convives, c’est-Ă -dire les autres membres de la famille 31 La prĂ©paration de NoĂ«l est ce qui a le plus d’importance pour moi. C’est, je pense, pour moi, le moment le plus important dans toute la fĂȘte de NoĂ«l. J’aime faire la cuisine et j’aime l’idĂ©e de retrouver ma famille autour de plats que je leur aurai prĂ©parĂ©s et dont ils se rĂ©galent » microrĂ©cit, 34. Chaque famille apporte une partie du repas, les rĂ©partitions se font Ă  l’avance par tĂ©lĂ©phone. Deux amĂšnent les entrĂ©es, foie gras, saumon et huĂźtres, une autre le fromage, celle qui invite fait le plat de rĂ©sistance et ma grand-mĂšre nous fait tous les ans sa fameuse bĂ»che
 » microrĂ©cit, 5. 32 Ces repas, Ă©voquĂ©s par la totalitĂ© des personnes interrogĂ©es, sont souvent longs et marquĂ©s par l’abondance et l’exceptionnalitĂ©. Cette longueur semble liĂ©e Ă  la nĂ©cessitĂ© de garder les individus autour de la table afin de favoriser ou de laisser libre cours aux Ă©changes entre les membres de la famille. Avec les cadeaux, c’est un autre moment fort de NoĂ«l et une autre forme de partage. Les aliments y ont quelque chose de spĂ©cial ». Comme la fĂȘte de Thanksgiving aux États-Unis [Wallendorf et Arnould, 1991], l’abondance est synonyme de prodigalitĂ© et de gĂ©nĂ©rositĂ©. Il faut signifier aux membres de la famille l’importance de leur prĂ©sence. En fonction des milieux sociaux, plus que l’abondance, ce qui peut caractĂ©riser le repas, c’est le caractĂšre exceptionnel des mets prĂ©sentĂ©s. Si certains sont susceptibles d’ĂȘtre consommĂ©s Ă  d’autres pĂ©riodes de l’annĂ©e, dans tous les cas de figure, les aliments et les boissons de NoĂ«l ne seront jamais consommĂ©s ensemble Ă  une quelconque autre occasion de l’annĂ©e. Ces mets abondants et exceptionnels n’ont pour vocation que de se rĂ©unir autour de la table dans un moment d’échange, de partage, de communion, de bonne humeur et de joie entre les convives 33 Chez nous NoĂ«l
 ça se mange. Je me rĂ©jouis Ă  l’avance du plaisir que je vais prendre et aussi, je l’espĂšre, donner. 
 Nous dressons avec soin une belle table et nous sentons frĂ©mir l’esprit de NoĂ«l qui chasse la grisaille » microrĂ©cit, 17. Au centre de NoĂ«l des rites d’échange 34 L’échange de cadeaux est un moment fort de NoĂ«l. Ce thĂšme, trĂšs abordĂ© en Consumer research [Belk, 1979 ; Sherry, 1983 ; Belk et Coon, 1993], constitue une sorte de contre-poids Ă  l’univers marchand et Ă  la centralitĂ© de l’échange Ă©conomique. En Ă©largissant le spectre des travaux qui ont tendance Ă  se centrer sur les interactions dyadiques, on passe, dans notre Ă©tude, Ă  la notion de systĂšme de prestation totale dont le potlatch ou la kula sont des formes archĂ©typales. La kula agit verticalement et horizontalement, selon des rĂšgles liĂ©es aux cultures, notamment familiales verticalement entre les grands-parents, parents et petits-enfants ; horizontalement entre les mĂȘmes niveaux de parentĂ© frĂšres et sƓurs ou cousins par exemple. Sans entrer dans le dĂ©tail de la prĂ©sentation des rĂšgles, qui ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es ailleurs [voir Perrot, 2000], on peut, avec Caplow, [1984] s’arrĂȘter sur ces quelques rĂšgles sans signification visible » sorte de langage partagĂ© par les membres de la communautĂ© familiale voir encadrĂ© ci-aprĂšs. Dans leur cycle de vie, les individus passeront du stade d’enfant Ă  celui de grands-parent ; c’est donc ce dernier qui re donne le plus, notamment Ă  ses petits-enfants. Les autres dons peuvent Ă©galement se croiser, et on ne redonne pas forcĂ©ment Ă  la mĂȘme personne par exemple, des cadeaux faits aux neveux et niĂšces en retour de cadeaux faits entre frĂšres et sƓurs le mĂȘme type de cadeau pour des valeurs Ă©quivalentes en fonction de l’affinitĂ© des relations
 NoĂ«l espace d’apprentissage familial des cultures d’échange Avec NoĂ«l, on apprend Ă  consommer, Ă©changer, donner, recevoir, rendre. Dans ce systĂšme de prestations totales, on est souvent en mĂȘme temps donneur et receveur. On peut retrouver, au niveau interindividuel, cette logique d’apprentissage qui permet l’édification d’une culture des cadeaux et des rĂšgles d’échange ce qui se fait et ne se fait pas, bref l’apprentissage d’un ensemble de rĂšgles invisibles qui font communautĂ© l’importance des cadeaux est liĂ©e au degrĂ© d’intimitĂ© avec le rĂ©seau de parentĂ© ; la distance avec l’équivalence apparaĂźt notamment entre les gĂ©nĂ©rations. L’équivalence plutĂŽt entre collĂšgues et entre adultes ; On reçoit pendant sa jeunesse et l’on rend plus tard ; les femmes reçoivent plus, notamment les mĂšres de famille ; les cadeaux peuvent reflĂ©ter des tensions selon la valeur ou le type de cadeau ; les cadeaux peuvent reflĂ©ter une recherche de prestige par exemple deux belles-sƓurs qui rivalisent dans une surenchĂšre, notamment lors de la rĂ©ception ; l’argent peut ĂȘtre un cadeau sous condition d’ñge par exemple et/ou il peut ĂȘtre dĂ©guisĂ© » accompagnĂ© d’un texte ; le papier cadeau joue un rĂŽle, celui de convertir, transformer la marchandise en cadeau par un phĂ©nomĂšne de dĂ©marchandisation
 35 Toutes ces rĂšgles d’échange implicites viennent nourrir le common knowledge sur lequel vont se fonder les reprĂ©sentations et pratiques familiales, favorisant le non-dit et la symbolique du don. Cette intĂ©gration des rĂšgles se fait dĂšs le plus jeune Ăąge, ce qui permet peut-ĂȘtre d’expliquer la place centrale donnĂ©e Ă  l’enfant dans les rites de NoĂ«l, Ă  qui on demande de faire une liste en lui apprenant Ă  jouer » avec l’univers marchand. Pascale Ezan et Claire Roederer [2006] montrent, par exemple, ce qui se joue autour de la liste que les enfants font au PĂšre NoĂ«l, signifiant sans doute l’importance et le rĂŽle du moment et de la forme de la demande de don. Avec cette liste, on retrouve d’ailleurs une des analyses de Claude LĂ©vi-Strauss, qui rapproche le comportement des enfants durant NoĂ«l des autres marchandages ayant lieu durant cette pĂ©riode 36 Nous retrouverons les enfants dans la mĂȘme position de marchandage, et il est bon de noter ici que pour quĂȘter Ă  la saint Nicolas, les enfants se dĂ©guisaient parfois en femmes femmes, enfants, c’est-Ă -dire, dans les deux cas, non-initiĂ©s » [1952, p. 1581]. 37 C’est dans cette mĂȘme perspective que, avec Jacques Godbout et Alain CaillĂ© [1992], il est possible d’analyser l’un des aspects du PĂšre NoĂ«l [4] qui fait en sorte que les parents s’assurent de ne rien recevoir en retour [
] qu’ils garantissent la spontanĂ©itĂ© de leur gĂ©nĂ©rositĂ© ». D’une certaine maniĂšre, le PĂšre NoĂ«l prĂ©serve pour les enfants la part magique du don initial par un lien avec les ancĂȘtres le lien avec le passĂ©, dans le temps » qui unit aussi les enfants Ă  l’espace, au reste de l’univers » [ibid., p. 66]. 38 Au regard du script du rite, on peut observer que, lors de la prĂ©paration des festivitĂ©s, la recherche des cadeaux Ă  offrir est sans conteste la phase dans laquelle s’investissent le plus les individus ; Sherry [1983] l’appelle la phase de gestation de l’échange par le don. Cette recherche de cadeaux peut ĂȘtre longue certains peuvent s’y prendre Ă  l’avance, pĂ©nible mais aussi excitante et joyeuse. Les sentiments sont parfois mĂ©langĂ©s 39 Tout le mois de dĂ©cembre est consacrĂ© Ă  cette fĂȘte et aux cadeaux Ă  acheter. Nous aidons ma mĂšre Ă  choisir certains cadeaux » microrĂ©cit, 14. 40 La difficultĂ© est de trouver un cadeau pour chacun, dans le souci de faire plaisir et dans un cadre budgĂ©taire souvent contraint. L’aspect le plus fondamental de cette Ă©preuve rituelle est de provoquer chez l’autre du contentement, de trouver dans son regard une reconnaissance 41 Les cadeaux
 un joyeux casse-tĂȘte qui me remplit de joie secrets, questions discrĂštes, cachotteries, et cachettes ! L’impression de se retrouver en enfance ! Chercher ce qui fera plaisir, qui surprendra, qui Ă©tonnera, qui comblera n’est pas une mince affaire. Je me sens une lourde responsabilitĂ© quand il faut choisir pour quelqu’un qu’on aime, je n’aimerais pas dĂ©cevoir » microrĂ©cit, 33. 42 À bien des Ă©gards, le choix des cadeaux apparaĂźt bien plus important que l’échange des cadeaux c’est le geste qui compte ». Curieux des cadeaux que l’on va recevoir, on peut ĂȘtre surtout curieux de voir l’effet provoquĂ© par les cadeaux offerts. Cette curiositĂ© semble ĂȘtre liĂ©e Ă  l’implication dans l’achat et aux efforts fournis pour les acquĂ©rir. La performance de rĂŽle est alors surtout contemplative 43 Je prĂ©fĂšre passer NoĂ«l avec des personnes qui me sont proches comme mes enfants, en petit comitĂ©, et c’est un vrai bonheur de voir ouvrir les cadeaux et de constater que l’on a fait mouche. Offrir m’offre autant de plaisir que de recevoir » microrĂ©cit, 33. 44 Les cadeaux cristallisent donc l’échange symbolique entre les membres de la famille. Ils caractĂ©risent en fait une maniĂšre de sceller le lien entre les membres. En ce sens, les cadeaux servent de support au dĂ©ploiement du rite – la seconde phase de l’échange par le don chez Sherry [1983] – lors de la sĂ©ance de l’échange des cadeaux » qui peut se faire Ă  l’apĂ©ritif, Ă  la fin du repas, Ă  une heure prĂ©cise ou mĂȘme le lendemain matin. L’intĂ©rĂȘt pour autrui rencontre alors, dans un mĂȘme temps social, un intĂ©rĂȘt pour soi 45 Et, rituel habituel, l’ouverture des cadeaux mon moment prĂ©fĂ©rĂ© parce que j’aime bien voir si mes proches sont contents de leurs cadeaux, et puis, tant qu’à faire, j’aime bien dĂ©couvrir les miens aussi » microrĂ©cit, 19. Le rituel de NoĂ«l consiste en la distribution des cadeaux Ă  minuit tapante, et ce, depuis qu’on est tout petits » microrĂ©cit, 39. 46 Au niveau individuel, les dĂ©sĂ©quilibres en termes de moyens financiers peuvent ĂȘtre vĂ©cus comme une frustration ; la quĂȘte d’une certaine Ă©quivalence et ou le rejet d’une situation d’asymĂ©trie lors du contre-don peuvent ĂȘtre source de sentiments nĂ©gatifs notamment de domination ; Marcoux [2009]. En dĂ©clenchant une culpabilitĂ© ou en engendrant des obligations, l’échange des cadeaux peut ĂȘtre empreint d’une certaine violence symbolique [Godbout et CaillĂ©, 1992], ce que relĂšvent Ă©galement plusieurs travaux en Consumer Research autour du cĂŽtĂ© obscur du don » [Sherry, McGrath et Levy, 1993] 47 Je lui ai achetĂ© un cadeau bon marchĂ© et j’avoue avoir culpabilisĂ© car je craignais qu’il ne lui plaise pas mais aussi que le cadeau qu’elle dĂ©sirait m’offrir valait beaucoup plus que le mien. Ce fut aussi des cadeaux Ă  bas prix pour mes autres proches. Je savais que cela faisait un peu Ă©goĂŻste de ma part, mais, en mĂȘme temps, je me disais que ce n’était pas la valeur du cadeau qui comptait mais le symbole qui lui Ă©tait liĂ© » microrĂ©cit, 38. 48 Ce difficile Ă©quilibre entre le rĂ©el et le symbolique amĂšne des interrogations et/ou des regrets concernant le caractĂšre factice de cet Ă©change de cadeau. Sont notamment discutĂ©s le peu d’attention accordĂ©e au choix du cadeau, ainsi que son caractĂšre contraint et obligatoire. D’une certaine maniĂšre, c’est ce mĂ©lange de libertĂ© et d’obligation d’offrir qui est une des sources des tensions prĂ©sentes au moment de NoĂ«l 49 Il n’existe pas de NoĂ«l oĂč l’on ne m’a pas offert un cadeau qui ne me plaisait pas. Ce n’est pas que je sois trĂšs difficile, mais je pense que certaines personnes ne prennent pas le temps de chercher ce qui fait vraiment plaisir ou ce dont la personne a besoin. Dans ces cas-lĂ , mieux vaut s’abstenir de faire un cadeau, mais voyez-vous c’est en quelque sorte la RÈGLE le cadeau est finalement quasi obligatoire et je trouve ça bĂȘte. Si le cadeau n’est pas offert par envie, il ne vaut rien » microrĂ©cit, 18. 50 Que ce soit pour le repas ou pour les cadeaux, il y a, pour chacun, une sorte d’attente. C’est sans doute cette mĂȘme notion d’attente qui avait attirĂ© l’attention de Mauss [1981, p. 117] Nous sommes entre nous, en sociĂ©tĂ©, pour nous attendre entre nous Ă  tel et tel rĂ©sultat ; c’est cela la forme essentielle de la communautĂ© [
] “je m’attends”, c’est la dĂ©finition mĂȘme de tout acte de nature collective. » C’est cette attente qui est intĂ©grĂ©e dans le cycle donner, recevoir et rendre ». Dans le partage de cette attente, on se rapproche d’un rite d’intĂ©gration qui permet, par la maĂźtrise scĂ©nographique et scĂ©naristique, de dĂ©finir les frontiĂšres de la famille. Tous les ingrĂ©dients cristallisant la prĂ©gnance du don dans le rite d’intĂ©gration sont lĂ  l’intĂ©rĂȘt pour soi mĂȘlĂ© Ă  l’intĂ©rĂȘt pour autrui, la libertĂ© mĂ©langĂ©e Ă  l’obligation. Nouvelles maniĂšres de faire NoĂ«l » et dĂ©sacralisation de la famille 51 Alors que l’examen des Ă©motions positives associĂ©es au rite de NoĂ«l montre que, dans l’ensemble, la magie reste prĂ©dominante, la prĂ©sence de tensions, sources d’un certain nombre d’émotions nĂ©gatives, peut favoriser l’apparition de nouvelles pratiques d’échange/don. Pour reprendre et paraphraser Michel de Certeau [1980], c’est dans la crĂ©ativitĂ© de nouvelles maniĂšres de faire NoĂ«l » que le consommateur invente et produit de la culture – ici familiale. Dans nos microrĂ©cits, on trouvera notamment Ă  l’échelle individuelle, des actions limitant la valeur des cadeaux ou restreignant le nombre des destinataires ; Ă  l’échelle familiale, l’édification de rĂšgles comme le tirage au sort des cadeaux, ou des cadeaux uniquement fabriquĂ©s soi-mĂȘme, etc. 52 Dans ma famille, on ne se fait pas de cadeaux au-delĂ  de seize ans et on ne s’en porte pas plus mal. On est heureux de se revoir, de partager. Alors que dans ma belle-famille il y a toujours eu beaucoup de cadeaux plus ou moins rĂ©ussis d’ailleurs. J’ai horreur du cadeau qu’on achĂšte sans implication, le truc qui restera au fond d’un placard » microrĂ©cit, 14. 53 Au-delĂ  de ces pratiques d’appropriation et de bricolage, il n’y a pas, pour l’instant, d’institutionnalisation trĂšs nette de manifestations d’une rĂ©sistance Ă  cette consommation [Roux, 2007] ; les Ă©tats de tension engendrĂ©s ne sont pas de nature Ă  engager l’individu dans des comportements collectifs [5]. C’est Ă  cette absence d’une rĂ©elle transgression que peut s’apprĂ©cier vĂ©ritablement le caractĂšre sacrĂ© du rite de NoĂ«l. Pour Caillois [1950], il est des rites qui ne se transgressent pas. Le sacrĂ© rĂ©side dans la chose, l’ĂȘtre ou l’idĂ©e Ă  quoi l’homme suspend toute sa conduite, ce qu’il n’accepte pas de mettre en discussion, [
], ce qu’il ne renierait, ni ne trahirait Ă  aucun prix » [ibid., p. 170-171]. Ici, malgrĂ© les reproches adressĂ©s Ă  la fĂȘte de NoĂ«l, du fait notamment de son caractĂšre parfois perçu comme outranciĂšrement commercial, les individus ne se soustraient pas Ă  la pratique du rite. Et ce rite de NoĂ«l non transgressĂ© continue Ă  prĂ©senter toutes les caractĂ©ristiques du sacrĂ©. 54 Cette absence de potentialitĂ© rĂ©ellement transgressive n’est pas sans consĂ©quence sur ce qui est Ă©changĂ© ni sur la valeur de lien qui se noue. Traditionnellement, comme support Ă  la crĂ©ation et Ă  la sacralisation de cette valeur de lien, on trouvera des rituels, des pĂšlerinages la recherche de cadeaux, l’attribution de vertus magiques Ă  des objets processus de quintessence. Autant d’élĂ©ments qui font que le don de cadeaux devient une transmission d’objets alors inaliĂ©nables et porteurs de sens. La sacralisation de ces objets, reflets de la famille et porteur de son esprit le hau suppose nĂ©cessairement la sĂ©paration entre le profane et le sacrĂ© afin de prĂ©server la puretĂ© du sacrĂ© et d’éviter la souillure du profane/ marchand [Douglas, 1967]. À partir du moment oĂč se posent des questions sur la famille sacrĂ©e, oĂč les achats sont de moins investis, moins chargĂ©s d’émotions et d’affects de cette force du hau, les objets perdent de leur valeur de lien en conservant a contrario une sorte de souillure marchande. Ils peuvent alors d’autant plus facilement ĂȘtre remarchandisĂ©s sur des sites dĂ©diĂ©s de revente de cadeaux. Sites qui sont autant de contre-rites ou rites de marchandisation [6]. On peut donc voir dans ces nouvelles pratiques de consommation, marquĂ©es par une diminution de la valeur de lien des objets Ă©changĂ©s et par la modification des modalitĂ©s des Ă©changes, une certaine transformation et un certain dĂ©litement de la structure familiale. 55 C’est sans doute en cela que NoĂ«l et les critiques qui lui sont associĂ©es parlent de la famille contemporaine. Par une sorte d’effet miroir, il semble que la marchandisation et la facticitĂ© que l’on reproche Ă  cette fĂȘte soient du mĂȘme ordre que les reproches touchant Ă  l’institution familiale elle-mĂȘme. L’augmentation des recompositions familiales et la complexitĂ© croissante de ses structures favorisent les tensions et les difficultĂ©s Ă  participer Ă  ce rite, que l’on peut dĂ©sormais vivre comme une obligation familiale ». Sortie des systĂšmes de parentĂ© parfaitement codifiĂ©s [LĂ©vi-Strauss, 1967], la famille devient une question de choix par affinitĂ©s et non plus seulement un systĂšme lignager [Segalen, 1996 [7]]. En cherchant Ă  rester libres ensemble », selon la formule de François de Singly, la famille devient relationnelle et conduit Ă  cette oscillation entre le besoin de liens d’interdĂ©pendance et la dĂ©nĂ©gation de ce besoin » qui crĂ©e une tension des familles contemporaines », favorisant la quĂȘte d’un compromis qui prend la forme idĂ©ale d’un “je” au sein d’un “nous” peu pesant » [de Singly, 2005, p. 92]. 56 Dans la rĂ©ponse Ă  cette tension entre le nous et le je, on pourrait expliquer l’essor, ces derniĂšres annĂ©es, du marchĂ© des coffrets-cadeaux [8]. Avec ces coffrets faciles Ă  acheter, faciles Ă  offrir », comme l’énonce la publicitĂ©, comprenant des bons pour », l’acheteur rĂ©duit ses tensions liĂ©es Ă  la recherche de cadeaux et permet au receveur de personnaliser lui-mĂȘme le cadeau
 En ce sens, une nouvelle fois, le marchĂ© vient prendre en charge une modification et un affaiblissement des liens. Le rite de la consommation, permĂ©able aux liens liquides, aide et favorise la liquĂ©faction du lien social. Autrement dit, par un contournement et une appropriation du registre du don, le marchĂ© retrouve une de ses fonctions sociales permettre l’émancipation de certaines contraintes de l’économie morale [voir Fontaine, 2013]. 57 L’individu Ă©prouve le souci de s’inscrire dans une histoire qui le singularise et l’assimile Ă  un lignage en lui confĂ©rant sa propre identitĂ©. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e, la famille, jamais vraiment la mĂȘme, est recréée, retravaillĂ©e avant d’ĂȘtre Ă©ventuellement revitalisĂ©e au moment de NoĂ«l organisation des repas en plusieurs jours, choix des invitations, famille et belle/famille, etc.. L’appartenance et la structuration de la famille devenant multiples, ses membres sont obligĂ©s de se placer et/ou de se partager entre plusieurs cercles familiaux. Le fait de se prĂȘter plusieurs fois au rite au sein de configurations familiales diffĂ©rentes par exemple avec plusieurs repas de NoĂ«l traduit les diffĂ©rences qui peuvent exister entre les familles et exacerbe les tensions auxquelles est soumis l’individu. Ainsi, alors que l’entitĂ© familiale, de par son caractĂšre organique, assure une fonction de mĂ©diation entre l’individu et les autres membres de la famille, il arrive que pour Ă©viter ces tensions de recomposition les individus se centrent finalement sur le plus petit dĂ©nominateur familial commun le couple et les enfants. Plus que jamais, on peut donc parler de NoĂ«l comme d’un rite d’intĂ©gration au sens de Pierre Bourdieu [1982], consistant moins Ă  faire passage qu’à dĂ©finir et nĂ©gocier les frontiĂšres, les lignes de partage, ici familiales rĂ©aliser la diffĂ©rence entre ceux qui en sont et les autres [9]. 58 En guise de conclusion, la question que nous pourrions poser est celle de savoir si ces derniĂšres modifications familiales n’indiquent pas un nouveau changement de sacralitĂ© de NoĂ«l. C’est la question que pose Dell deChant [2002] en soulignant que NoĂ«l redevient une fĂȘte religieuse. Quittant une religiositĂ© transcendante pour des formes plus immanentes, il souligne que c’est dĂ©sormais l’ensemble de la sociĂ©tĂ© de consommation et de sa culture qui prend une dimension religieuse, Ă  laquelle sont associĂ©s divers rituels et divers mythes, au premier rang desquels on trouve la cĂ©lĂ©bration de NoĂ«l dans une sorte de lutte entre le Christ et le PĂšre NoĂ«l. Dans la sociĂ©tĂ© contemporaine, les histoires sacrĂ©es sont celles vĂ©hiculĂ©es par la consommation, au travers des marques et de la publicitĂ©. La liturgie de la consommation constitue une maniĂšre pour les consommateurs de vivre leur intĂ©gration dans le social, et ne pas consommer reviendrait Ă  s’exclure socialement [Douglas et Isherwood, 1979]. En cela, pour Dell deChant, NoĂ«l constitue l’acmĂ© post moderne d’une religion de type animiste, au fondement et au cƓur mĂȘme de la culture de la sociĂ©tĂ© de consommation. Notes [1] Rappelons que si NoĂ«l n’est pas le seul rite familial, il constitue cependant le rite familial par excellence, celui qui est le plus unanimement partagĂ©. Rosenthal et Marshall [1988] montrent ainsi que le rite de NoĂ«l est un rite partagĂ© par 95 % des personnes interrogĂ©es par les auteurs, loin devant les vacances qui ne rassemblent que 36 % d’entre elles. [2] Nous appuierons certaines de nos rĂ©flexions sur une Ă©tude empirique reposant sur quarante et un micro-rĂ©cits. À la diffĂ©rence des rĂ©cits de vie, les microrĂ©cits portent sur des situations et pratiques de consommation spĂ©cifiques. En ce cas, il a Ă©tĂ© demandĂ© aux rĂ©pondants de rĂ©diger un microrĂ©cit sur NoĂ«l, dĂ©crivant ce que la fĂȘte de NoĂ«l reprĂ©sente pour eux aux niveaux de la prĂ©paration ; de son dĂ©roulement ; de la façon de la vivre ; des Ă©motions procurĂ©es. Les donnĂ©es restituĂ©es vont de quelques lignes Ă  plusieurs pages. Les individus sont principalement rĂ©partis en deux cohortes gĂ©nĂ©rationnelles pour les jeunes adultes, une cohorte de vingt-huit personnes Ăąge mĂ©dian de 24 ans ; pour la gĂ©nĂ©ration des parents, une cohorte de treize personnes Ăąge mĂ©dian 48 ans. [3] Voir le lien bien connu entre saint Nicolas et le pĂšre NoĂ«l de Coca Cola. PrĂ©cisons nĂ©anmoins, avec Natalie Zemon Davis, que cette question de la prĂ©sence du marchand est depuis plus longtemps dĂ©battue Jusqu’au XVIIe siĂšcle, on trouve des complaintes catholiques s’élevant contre les fĂȘtes de cĂ©lĂ©bration et de rĂ©ciprocitĂ© paĂŻennes ou saturnales au cours des douze jours de NoĂ«l » [Zemon Davis, 2003, p. 42]. [4] Pour d’autres dimensions concernant le PĂšre NoĂ«l et son origine socioculturelle, on peut se rĂ©fĂ©rer Ă  l’article de Claude LĂ©vi-Strauss [1952]. Par exemple Le PĂšre NoĂ«l est donc, d’abord, l’expression d’un statut diffĂ©rentiel entre les petits enfants d’une part, les adolescents et les adultes de l’autre. » Plus loin En fait, le personnage moderne de Santa Claus ou du PĂšre NoĂ«l rĂ©sulte de la fusion syncrĂ©tique de plusieurs personnages AbbĂ© de Liesse, Ă©vĂȘque-enfant Ă©lu sous l’invocation de saint Nicolas, saint Nicolas mĂȘme, Ă  la fĂȘte duquel remontent directement les croyances relatives aux bas, aux souliers et aux cheminĂ©es. L’AbbĂ© de Liesse rĂ©gnait le 25 dĂ©cembre ; la saint Nicolas a lieu le 6 dĂ©cembre ; les Ă©vĂȘques-enfants Ă©taient Ă©lus le jour des saints Innocents, c’est-Ă -dire le 28 dĂ©cembre » [ibid., p. 1584]. [5] Dans leur Ă©tude sur des sites anti-NoĂ«l de type Christmas resistance ou Christmas sucks correspondant Ă  plus d’un million d’entrĂ©es, Mikkonen, Moisander et Firat [2011] montrent que le simple fait de s’exprimer constitue un acte de rĂ©sistance, mĂȘme si ces actes de rĂ©sistance par le langage ne sont pas nĂ©cessairement suivis d’effets nombre d’individus, malgrĂ© la dĂ©testation de NoĂ«l qu’ils manifestent, ne se soustraient pas au rite qu’ils ont en aversion. Le rite d’intĂ©gration semble trop puissant s’il donne la libertĂ© de dire que l’on est contre, il oblige nĂ©anmoins Ă  participer
 [6] [7] Il est bien Ă©vident que d’autres Ă©tudes et donnĂ©es pourraient venir prĂ©ciser la conception mĂȘme de la famille – et donc des perceptions de NoĂ«l – au regard de la position occupĂ©e dans l’espace social. [8] [9] Comme Claude LĂ©vi-Strauss nous le rappelle Pendant la NoĂ«l comme pendant les Saturnales, la sociĂ©tĂ© fonctionne selon un double rythme de solidaritĂ© accrue et d’antagonisme exacerbĂ© et ces deux caractĂšres sont donnĂ©s comme un couple d’oppositions corrĂ©latives » [LĂ©vi-Strauss, op. cit., p. 1585]. RĂ©fĂ©rences bibliographiquesEn ligne ARNOULD Éric J., Thompson Craig J., 2005, Consumer culture theory CCT twenty years of research », Journal of Consumer Research, 31 4, p. 868-882. BATAILLE Georges, 1967, La Part maudite, Minuit, Critique », Paris. BELK Russell W., 1979, Gift-giving behavior », Research in marketing, 2, p. 95-126. 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Le but est de donner les rĂ©ponses les plus frĂ©quemment donnĂ©es par le panel. Pour cela, le joueur doit entrer ses rĂ©ponses en saisissant les caractĂšres en un temps limitĂ©. Sortie 1993 CaractĂ©ristiques dĂ©taillĂ©es CaractĂ©ristiques du jeu Editeurs / DĂ©veloppeurs Imagineering Inc Atomic Planet 2K Play GameTek Eurocom Genres Party-Game RĂ©flexion Haut SNES0 avis Donner mon avis Bonjour! Voici plusieurs jeu flash gratuit en ligne pour votre plaisir. On y retrouve des jeux pour les enfants et pour les adultes. De nouveau jeux flash en ligne sont ajoutĂ© rĂ©guliĂšrement. Il y a des jeux gratuits de stratĂ©gie tel qu'Echec, Dame et Battleship. On y retrouve des jeux en lignes gratuit de sport Hockey, Curling, Bowling et Baseball. Pour ceux qui aime les jeux en ligne de carte, il y a le Poker, UNO, Scarabe Solitaire et le Blackjack. SĂ©lectionnez le jeu en cliquant sur l'image qui vous intĂ©resse. Suivez-nous sur Facebook! Jeu du Jour - SCRABBLE VITESSE - FRANCAIS NOUVEAU !!! 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Bientot le Jeu de carte Mille Borne aura un plateau dans le jeu en ligne. *** NOUVEAU JEU *** Jeu Multi Slice en ligne. Le jeu Multi Slice est jeu gratuit dont vous devez completer le dessin avec des morceaux du dessin. Il y a un nouveau jeu du Jour dans multi Slice! Un nouveau dessin dans Multi-Slice a chaque jour Multi Slice fonctionne aussi bien sur Ordinateur, IPAD, Tablette, Cellulaire. *** NOUVEAU *** Le jeu de motus sera mise Ă  jour. Le jeu motus en ligne aura encore plus de mot. But du jeu Motus est de trouver le mot et c'est gratuit. Ce jeu est pour enfant et adulte selon le niveau choisi. *** NOUVEAU *** Jeu de Blockus en ligne. Le jeu de Blockus est jeu gratuit qui fonctionne sur Ordinateur, Tablette, IPAD, Cellulaire. Le but du jeu Blockus est de mettre le plus de forme possible dans le tableau. Les reglements du jeu Blokus sont disponible en ligne. Ce jeu de Blokus en ligne est un jeu pour 2 personnes. Le jeu blokus est offert sur ordinateur, sur tablette, IPAD et sur cellulaire. *** NOUVEAU *** Un jeu de casse-tete de block. Vous devez Ă©changer les blocks de casse-tete pour former l'image du casse-tete. Jeu pour adulte et Enfant. *** NOUVEAU JEU *** Jeu de gratteux avec en bonus la roulette chanceuse. Grattez le nouveau jeu a gratter du printemps pour dĂ©couvrir votre gain. Ensuite tournez la roulette pour un montant Bonus. *** NOUVEAU *** Jeu de memoire en ligne. Decouvrer les paires dans le Jeu de memoire enfant en ligne, jeu memoire de fleur, jeu de memoire d'animaux, memoire de chien et plus. Plusieurs jeu de memoire pour enfant gratuit en ligne. Chaque jeu de memoire vous donne des points. Jeu de memoire pour tablette et ordinateur offert en plusieurs categorie. Pratiquez votre memoire avec le jeu de memoire gratuit Memory offert en ligne gratuitement Pour adulte. Autres jeu de memoire gratuit en ligne sur les Chateaux, Canards, Oiseaux etc Une liste de Jeu Memoire pour adulte et pour enfant. *** NOUVEAU *** Jeu Gagnez des millions. Jeu de question en ligne pour gagnez le gros lot de 1 million . *** NOUVEAU *** Jeu de mot abeille. Trouver les mots dans la ruche d'abeille en reliant les lettres. *** NOUVEAU *** Jeu de flowfree sera bientot disponible sur ce site. Le but du jeu est de relier les points en utilisant toutes les cases du tableau. Ce jeu gratuit fonctionnera sur ordinateur et sur votre tablette. *** NOUVEAU *** Jeu de carte 31 est maintenant disponible sur ce site. Ce jeu de carte gratuit fonctionne sur ordinateur et votre tablette. *** NOUVEAU *** Jeu de Charivari Gratuit en ligne, ce jeu de mot charivari est offert gratuitement. Trouvez les mots le plus repidement. Chaque semaine de nouveau mot sont ajoute au jeu de Charivari. *** NOUVEAU *** Jeu en ligne Famille en OR est maintenant offert gratuitement sur le site. *** NOUVEAU *** En Novembre 2014, un nouveau jeu de carte "JEU DE CARTE GOLF" sera disponible en ligne gratuit. Envoyez nous des suggestions de jeu en ligne par email au info et nous l'ajouterons sur notre site web. Si vous avez des suggestions de jeu en ligne, n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. DerniĂšre mise Ă  jour 4 Janvier 2022 6h14am Si vous ne pouvez voir le jeu, vous devez installer un navigateur qui supporte Flash afin que le jeu soit visible en ligne. Ce site contient des jeux de diffĂ©rente categorie, on y retrouve des jeux de strategie, d'arcade et pour enfant. Passer au contenu Incarnez l'une des cinq familles de la mafia de l'aprĂšs guerre dans un jeu de stratĂ©gie en ligne sur le Parrain Note PublicitĂ© CaractĂ©ristiques DerniĂšre mise Ă  jour 23/12/2011 Licence Gratuit SystĂšmes d'exploitation Service en ligne Langue Français PrĂ©sentation de The Godfather Five Families par The Godfather Five Families vous plonge dans le milieu impitoyable de la pĂšgre aprĂšs la seconde guerre mondiale. Ce jeu de stratĂ©gie en ligne jouable depuis son navigateur propose de choisir parmi les 5 familles Les Stracci, les Barzini, Les Cuneo, les Corleone et enfin les Tattaglia qui dominent les mafias et de se lancer dans le contrĂŽle de la ville et des autres des bĂątiments et Ă©tendez votre domaine d'activitĂ© dans les quartiers adjacents. Dominez les autres familles et devenez le mafieux le plus en vue de la ville. mĂ©fiez-vous Ă  tout moment vos ennemis peuvent s'en prendre Ă  vos investissements ! Captures d'Ă©cran PublicitĂ© Les alternatives Ă  The Godfather Five Families Les autres logiciels de Kabam Un whiteboard en ligne idĂ©al pour jouer Ă  distance et s’amuser en Ă©quipe !On a l’habitude chez Klaxoon de dire d’un template que c’est votre terrain de jeu, cela n’a jamais Ă©tĂ© aussi vrai qu’avec ce template ! Nous vous proposons des jeux de sociĂ©tĂ© en ligne, Ă  utiliser sans modĂ©ration, aussi bien en Ă©quipe qu’avec vos proches dans la vie personnelle ! À la pause cafĂ© avec ses collĂšgues ou le dimanche en famille, il n’y pas d’heure pour s’amuser
 mais il y a dĂ©sormais L’heure du jeu ! Board, le whiteboard digital participatif, collaboratif et ludiqueDĂ©couvrez Board de Klaxoon, une application en ligne qui rĂ©volutionne le management visuel. C’est un tableau blanc 100% digital, accessible facilement depuis n’importe quel appareil connectĂ© smartphone, ordinateur, tablette tactile. Le Board se partage en Ă©quipe, mĂȘme pour les Ă©quipes distribuĂ©es on peut ĂȘtre dispersĂ©s aux 4 coins du monde et travailler ensemble sur le mĂȘme whiteboard. Chaque participant apporte sa contribution, tout le monde s’exprime !Sur Board, on partage tout type d’idĂ©es ! Du texte, mais aussi du dessin, de la musique, de la vidĂ©o, des liens vers des pages web, des questions
 Le partage est sans limite !L’espace du Board est infini, ajoutez tout ce que vous voulez, vous ne serez jamais Ă  court de papier ou Ă  court de place ! Faites autant de tours ou de parties que vous voulez !Avec Live, l’outil de visioconfĂ©rence intĂ©grĂ© Ă  Board, vous pouvez discuter en mĂȘme temps, tout en vous voyant. L’humain, le regard, le sourire, c’est important pour Klaxoon, et le lien social est au cƓur du jeu de sociĂ©tĂ© !Pas besoin de tenir un sablier devant votre webcam, ça aussi c’est intĂ©grĂ© au Board ! La fonctionnalitĂ© Timer vous permet de chronomĂ©trer facilement les tours, sans souci d’arbitrage ! Contrairement au sablier traditionnel, vous pouvez mĂȘme adapter la durĂ©e pour corser les rĂšgles, ou les assouplir si vous le souhaitez. Sur Board, tout s’adapte !Envie de lancer un tournoi en Ă©quipes ? Jouez plusieurs parties en parallĂšle sur un mĂȘme Board en mĂȘme temps, sans problĂšme ! Vous pouvez ĂȘtre connectĂ©s Ă  plusieurs et utiliser diffĂ©rentes zones du whiteboard Ă  la jeux cultes revisitĂ©s Ă  la sauce Klaxoon pour jouer entre amis, en famille ou entre collĂšgues sur whiteboardPower Klax idĂ©al pour jouer Ă  deux. Affrontez-vous en duel chaque joueur dispose de pastilles d’une couleur diffĂ©rente. Chacun son tour, le joueur en place une oĂč il le souhaite dans la grille virtuelle. Le but aligner 4 pastilles de la mĂȘme couleur dans la grille, quel que soit le sens de la ligne ! Et bien sĂ»r, tout en empĂȘchant son adversaire de terminer son alignement le premier ! Le premier joueur qui termine une ligne remporte le tour. Comptez ensuite les points grĂące au mode d’emploi et au tableau de points. Le petit Klax de 2 Ă  10 joueurs. 1 lettre mystĂšre pour 6 idĂ©es Ă  trouver. À chaque tour, la lettre mystĂšre est dĂ©voilĂ©e et chacun doit trouver le plus rapidement possible des idĂ©es commençant par cette lettre et correspondant aux catĂ©gories suivantes sport, sĂ©rie/film, plante, fromage, personnage fictif, marque. Le premier qui a complĂ©tĂ© tous les thĂšmes remporte la manche ! Concernant le calcul des points, rĂ©fĂ©rez-vous Ă  la rĂšgle du jeu prĂ©sente sur le template pour vous it pour 3 joueurs ou plus ! À chaque tour, un dessinateur c’est lui qui pioche une idĂ©e pour dĂ©couvrir ce qu’il doit dessiner Ă  l’aide des outils adaptĂ©s du Board, afin de faire deviner aux autres soit un mot simple, soit un personnage, soit une expression, en fonction de la pioche choisie ! Le dessinateur doit faire deviner l’idĂ©e avant la fin du temps imparti, les autres joueurs doivent deviner le plus vite possible avant les autres !Le management d’équipe par le jeuPour bien travailler en Ă©quipe, il est essentiel d’instaurer un climat serein et de confiance. Resserrer les liens de maniĂšre ludique est un moyen intĂ©ressant d’entretenir une bonne ambiance d’équipe. Et ce, que l’on soit au bureau ou en Ă©quipes distribuĂ©es. Le tĂ©lĂ©travail est de plus en plus prĂ©sent, et pour manager une Ă©quipe Ă  distance, on a besoin d’outils adaptĂ©s ! Klaxoon propose d’ailleurs un template dĂ©diĂ© aux bonnes pratiques pour manager Ă  distance. Le lien social, ça s’entretient aussi avec des moments informels Ă  travers le jeu, et c’est possible aussi sur Klaxoon, notamment avec ce template L’heure du jeu, qui propose trois jeux en ligne prĂȘts Ă  l’emploi. Quand on est en tĂ©lĂ©travail, on peut avoir du mal Ă  doser le travail et les pauses Ă  s’accorder. Il est pourtant important de savoir dĂ©crocher pour rester efficace et motivĂ© ! Si on peut travailler en Ă©quipe Ă  distance, on peut aussi jouer Ă  distance Ă  plusieurs sans aucun problĂšme ! Le template L’heure du jeu va vous le prouver. Choisissez votre jeu prĂ©fĂ©rĂ© ou testez-les tous. Vous pouvez y revenir quand vous voulez, l’historique de vos parties est automatiquement enregistrĂ© sur le Board.

jeu une famille en or en ligne