foustoi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit, et que le bruit des feuilles devienne doux.
Apaise le conflit de ton rire », le billet de Vincent Dedienne après les attentats Lea Bucci 19 nov 2015 2 Partager madmoizelle Société Actualités
Lerire jaune / Suivant > Précédent / Par Pascaline David . mercredi 8 mars 2017 . Photo : Becagraphy. Photo : Flick.com | Becagraphy . Il feuillette le magazine Forbes et tombe sur le classement annuel des meilleurs employeurs au Canada*, avec l’UdeM au 21e rang et l’Université Laval au 14e rang. Il rit. Mais jaune, un peu, quand même. D’abord parce
4 Essayez de gĂ©rer votre stress pendant le conflit lui-mĂŞme. Les conflits peuvent gĂ©nĂ©rer un stress intense, car nous nous soucions de l'image que nous renverrons Ă l'autre personne, de la tournure que pourrait prendre la relation ou de ce que nous pourrions perdre Ă
BDCalé - Slava : la BD post-soviétique qui fait rire du pire. Le mur est tombé, servons-nous sur le cadavre de l’Union Soviétique ! Tel est l’adage de Dimitri Lavrine dans la
Deuxièmeclef : Ce qui compte, ce n’est pas le conflit en lui-même, mais la manière dont vous allez interagir et réagir par rapport à ce qu’il produit. Ce qui vous fait réagir en fait, c’est que vous prenez les conflits comme quelque chose de personnel. Je m’explique ; quand quelqu’un vous agresse, parce que par exemple vous lui
mWhU4AI. Article et données mises à jour le 8 juillet 2022 C’est à l’occasion de la journée de la non-violence éducative de ce 30 avril que nous publions ce dossier. Dans ce dossier, nous allons voir ensemble 9 des raisons qui nous ralentissent, voire nous empêchent, d’être en accord autant qu’on le souhaiterait avec notre nouvelle posture respectueuse de l’enfant sans VEO –Violences Éducatives Ordinaires – et ce, bien que l’on connaisse désormais la théorie par cœur. Avant de commencer à répertorier 9 de ces freins à la posture nVEO non VEO, nous tenons à faire un rappel de quelques bases de la posture nVEO et du cheminement vers l’accompagnement respectueux qui va adultes et parents ayant choisi d’adopter une posture nVEO, savons bien que nous sommes responsables de nos propres besoins et de ceux de notre enfant… Nous avons bien compris que l’enfant n’est pas un adulte miniature, qu’il n’en est pas du tout au même stade de développement cérébral que nous et que, de ce fait, nous ne pouvons pas lui demander de réagir et de se comporter comme nous voudrions la société qu’il le fasse. Et pourtant, à notre grand désarroi, la réalité est bien différente de ce que nous espérions il nous arrive encore bien trop souvent de nous énerver contre nos enfants, de mal réagir, de mal leur parler – même parfois, on fait ou on dit des choses tout en se disant mais … que suis-je en train de faire/dire ?! » et pourtant, malgré tout, ça sort quand même, et on le regrette avant même que cela soit terminé. Alors, on culpabilise, on est triste, en colère contre nous-mêmes. Cela peut conduire, dans certains cas, au désespoir et à l’abandon de la posture nVEO. L’accompagnement respectueux se base sur les recherches récentes en neurosciences. Cette posture parentale prend en compte chaque étape du développement du cerveau de l’enfant, afin d’être sûr que les attentes que l’on projette sur l’enfant ne seront pas en décalage avec ces capacités cérébrales du moment. En effet, on a souvent tendance à croire que l’enfant est capable de faire une action, parce qu’il l’a déjà réalisée une fois “tout seul”. On pense aussi parfois que l’enfant fait exprès de ne pas réussir quelque chose, ou qu’il nous cherche ». Une fois que l’on connait les étapes et rythmes du développement de l’enfant, on se rend compte que la plupart de nos attentes sont inadaptées et irréalistes, et que l’enfant est psychiquement incapable de ce qu’on peut lui reprocher, comme le fameux il me cherche ».Pour rappel, voici le listing des VEO Violences Éducatives Ordinaires sur le merveilleux blog Enfances épanouies ». Cette liste regroupe les violences physiques, les violences psychologiques, les violences culturelles, les douces violences, les maltraitances ainsi que les violences VEF, nous disposons également de deux listes de VEO à propos de deux sujets spécifiques IEF Instruction En Famille sans VEO Violences Educatives Ordinaires, POUR UNE INSTRUCTION RESPECTUEUSE DE L’ENFANT Liste des VEO Violences Educatives Ordinaires & problématiques courantes au sein d’une famille recomposée – Pour une famille recomposée en harmonie ! Voir l’article Les douces violences qu’est-ce que c’est ? Ces listes sont là pour connaitre ce que sont les violences, puis petit pas par petit pas, les éradiquer. Comme un but à atteindre. Il s’agit de nous déconditionner de toutes nos croyances éducatives, et d’adopter une nouvelle posture parentale, respectueuse de l’enfant et consciente de ses rythmes de posture peut faire peur pour plusieurs raisons. Tout d’abord, on est conforté dans nos habitudes, alors s’imaginer changer demande un certain effort on fait ce qu’on connaît, parce que l’on a nous-même été élevés comme cela, et que l’inconnu fait toujours peur. Comprendre que l’enfant-roi n’existe pas, comprendre la notion d’adultisme, par exemple, aide beaucoup à se défaire de toutes nos croyances, ancrées dans nos esprits et dans la société toute entière. Résolution puis culpabilité Juste après la lecture d’un nouveau livre nVEO, on est souvent plein d’entrain, un peu comme avec les “nouvelles résolutions” du 1er janvier ; mais, comme pour les espoirs du 1er janvier, très peu de temps après, les résolutions s’essoufflent et hop ! nous voilà de nouveau rongés par la culpabilité car on se sent et incapable de suivre nos propres nouvelles valeurs… mais bonne nouvelle la culpabilité se transforme ! Lorsque le sentiment de culpabilité paraît, il convient d’y prêter la plus grande attention dès les premiers signes, et de considérer ce ressenti désagréable comme un véritable signal d’alarme. Ce sentiment s’explique en deux mots ce sont les dissonances cognitives. Il s’agit de la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes cognitions d’une personne lorsque deux d’entre elles entrent en contradiction l’une avec l’autre. Pourquoi choisir cette posture / les effets sur l’enfant Qu’il s’agisse des enfants comme des adultes,, les réactions de notre cerveau face au stress nous viennent d’une autre époque. Certes, désormais aucun animal ne risque d’attaquer notre grotte. Dans notre partie du globe, nous avons acquis un certain confort au quotidien. Néanmoins, de nombreuses situations dans notre environnement provoquent encore en nous de vives réactions. Notre cerveau réagit spontanément au stress par trois réactions Attaque, fuite, l’on a des réactions vives sur l’enfant cris, gestes brusques, froncement de sourcils, cela le place directement dans une situation de stress. Celui-ci provoque alors une chute du tonus musculaire, ainsi qu’une forte production de cortisol l’hormone du stress. Cela a pour effet de bloquer le cerveau de l’enfant ; l’amygdale le centre de la peur et le cerveau archaïque prennent alors le relais, ce qui rend l’enfant totalement indisponible pour gérer la situation, comprendre ce qui se passe, et encore moins apprendre de cette situation “en retenir une leçon”. L’enfant va juste chercher à se protéger, son but est de survivre en attendant que l’orage passe. En revanche, les enfants apprenant par imitation, ils calqueront leur comportement… sur le nôtre si on est violent, l’enfant à son tour sera violent !Le cerveau de l’enfant est immature il sera plus mature à 25 ans, à condition d’avoir été accompagné respectueusement jusque-là et donc l’enfant est tout simplement incapable de prendre du recul immédiat sur une situation. Un enfant ne peut pas détester ses parents ils sont la condition à sa survie, il est totalement dépendant d’eux. Alors, pour survivre dans un environnement familial violent, l’enfant va apprendre à se détester lui-même. Il va peu à peu intégrer toutes les méchancetés qui lui sont dites et faites comme des vérités acquises – s’il mérite toute cette maltraitance, c’est qu’il est vraiment méchant/mauvais/nul, … L’enfant conclut rapidement que si on ne l’aime pas, c’est qu’il ne mérite ni amour ni respect il va alors cesser de s’aimer, avec tout ce que cela implique comme conséquences désastreuses et troubles du a la chance de rencontrer dans sa vie ce qu’Alice Miller appelait un témoin secourable », c’est-à -dire quelqu’un qui saura l’écouter et le revaloriser, il aura un jour le déclic voire plus bas. Il comprendra que ses parents réagissaient contre ses comportements, et non contre sa personne toute entière, et qu’ils étaient mus par leurs propres angoisses intérieures, qui n’ont rien à voir avec lui, mais avec leur propre enfance. S’il n’a pas ce déclic, il pourra être amené à penser toute sa vie qu’il est vraiment nul, mauvais, incapable, contraire, s’il grandit dans un environnement familial respectueux, où règnent la joie, l’amour et le soulagement, le cerveau de l’enfant se développera harmonieusement, et il apprendra des comportements raisonnables » et adaptés. La posture VIOLENTE n’est jamais un choix Nous avons tous rencontré des enfants violents … alors il est légitime de se demander si la violence elle normale ? Réponse Oui et non. Explications Non parce que les petits d’Homme naissent non-violents. Tous. Nous naissons tous non-violents. Nous cherchons tous dès la naissance à recevoir l’amour inconditionnel et le respect de nos parce que la norme est violente. En effet, dans le climat familial et sociétal, ça fait partie de la norme d’être violent. Les enfants apprennent par mimétisme et vivent, en France, pour la plupart dans un climat violent. Les enfants deviennent donc violents. A l’inverse, les enfants qui évoluent dans des environnements sains et non-violents reproduisent ces comportements respectueux. Le déclic Idéalement, certaines personnes ont le déclic de la posture nVEO eux-mêmes, pendant leur enfance, ils se promettent à eux-mêmes de ne jamais reproduire les violences qu’ils subissent de la part de leurs parents. Et dès qu’ils sont devenus parents, ils tiennent leur c’est rarement le cas, en partie à cause de la puissance de l’endoctrinement sociétal, et du conditionnement parental et familial,… alors, à peine adulte on se dit, quand j’aurais des enfants ça filera droit !Certaines personnes ont le déclic au moment de la grossesse, ou de l’accouchement. Ils ressentent une immense vague d’amour et acceptent de se remettre en ont le déclic après avoir donné la 1ère tape. Nous avons souvent entendu ce type de témoignage j’ai frappé, même une petite tape sur la main, et pour la première fois j’ai vu dans le regard de notre enfant qu’il avait peur de nous. Ce regard est un déclencheur. Par exemple, vers 6 mois, quand l’enfant touche à sa première prise, ou s’approche d’un coin de table basse, certains parents réagissent en proférant la première menace ou en donnant une tape sur la main. S’ensuit le premier regard de l’enfant apeuré et la prise de conscience qui va avec Non je ne veux pas de cette relation avec mon enfant. Je ne veux pas que mon enfant ait peur de moi. »D’autres encore, ont le déclic avant ou au cours de leur parentalité, grâce à des lectures, des podcasts ou des vidéos nVEO. Ces médias nVEO se font de plus en plus nombreux. Nous pouvons aider ces familles en leur partageant ces supports. Les blocages Nous allons voir ensemble, que, malgré la lecture de nombreux livres, le temps passé à s’informer grâce aux nombreuses conférences et l’argent dépensé à quelques ateliers parentalité, nous ne sommes toujours pas aussi respectueux que nous voudrions l’être au quotidien. Nous culpabilisons. Nous nous sentons bloqués et avons apprécié progresser au moment du déclic de la non-violence mais une fois passé le stade de la découverte et de l’euphorie des débuts, la pratique se trouve confrontée aux aléas du quotidien, notre cheminement s’essouffle, et on y a plusieurs explications à cela. Nous allons détailler 9 de ces principales raisons dans le point suivant. Soulignons qu’il n’y a pas d’ordre particulier dans ce listing de blocages, même si nous remarquons effectivement que c’est souvent la problématique du poids de l’enfance qui est un problème de fond, et la fatigue qui est très récurrente comme problématique de forme chez les parents avec qui nous avons pu débattre de ce matin, L’OVEO a publié les premiers résultats de son étude menée sur la prise de conscience de la violence éducative ordinaire, réalisée en 5 mois et avec plus de 2000 la fatigue qui est nommée à 90 % comme le facteur poussant les personnes interrogées à recourir à des pratiques violentes, suivie par les difficultés extérieures générant du stress et par le manque de temps pour soi. Sont aussi mis en avant notre propre éducation », les difficultés à comprendre le comportement de l’enfant », le manque de soutien du conjoint ou de la conjointe ». Voici 9 des raisons que nous avons répertoriées pour lesquelles nous avons du mal à rester intègre Poids de l’enfance Nous avons appris notre comportement Humain avec d’autres Humains, par l’exemplarité donc. Si nous avons été habitués à de vives réactions, à être rejetés, humiliés, contrôlés, abandonnés, menacés, que l’on utilise le chantage avec nous, etc, alors il est extrêmement difficile de remplacer ces comportements dangereux par d’autres réactions en empathie, dans le partage, l’Amour inconditionnel etc. Pour la plupart d’entre nous, nos parents nous ont appris que nos comportements étaient mauvais, que ce sont les adultes qui ont raison, que ce sont eux qui savent mieux que nous quels sont nos besoins, ce qui est bon pour nous etc. Par exemple si nos parents réagissaient par la violence lorsque l’on s’essuyait nos mains pleines de nourriture sur nos vêtements, il est fort probable que l’on réagisse nous aussi de manière très vive lorsque notre enfant s’essuie à son tour dans son T-shirt. Maintenant que nous savons que certaines de nos réactions sont liées avec notre propre éducation, nous pouvons y prêter plus ample attention dans notre quotidien et réfléchir avant de réagir est-ce que je choisis de m’adresser de cette façon à mon enfant ou est-ce un comportement subi de par mon conditionnement ? On peut dire à son enfant Lorsque je vois une personne faire ceci, je réagis comme cela, parce que c’est comme ça que mon cerveau l’a appris pendant mon enfance. » Cela permet à l’enfant de ne pas penser que c’est son comportement qui est mauvais, et qu’il comprenne bien que c’est son parent qui est responsable de ses propres émotions. Puis on peut ajouter Je bosse là dessus, je fais du développement personnel, je vais changer ça. Pourrais-tu me dire un code secret lorsque tu remarques que ma posture est adultiste ? Quand ça fait non en toi ? ». Nos enfants sont dans la logique de l’amour, et plein de ressources, et alors suite à cette conversation, beaucoup de parents en arrivent à ces échanges Tu as une proposition, une idée ? Comment aurais-je du faire lorsque mon parent me criait/tapait dessus ? Comment pourrais-je faire aujourd’hui lorsque je suis en présence d’une personne qui a tel comportement et que je réagis par la violence ? ». Il y a aussi le conflit de loyauté qui rentre en compte. C’est un sentiment que nous pouvons ressentir lorsque nous avons l’impression que nous devons prendre parti ou que nous devons choisir entre ce que nos parents nous ont inculqué et ce qui est important pour nous, comme par exemple nos valeurs liées à l’accompagnement respectueux. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers la Paix, la Guérison. Épuisement, hormones, maladie Nous le savons tous, lorsque nous sommes fatigués, c’est quasiment impossible de passer la journée sereinement, de garder sa patience, etc. Lorsque la fatigue est passagère et commence à se faire sentir, il y a urgence, on peut mettre en place des stratégies pour se reposer comme une sieste ou se coucher plus tôt. Découvrez cet article qui livre plein de conseils pour se ressourcer au quotidien. Néanmoins lorsque la fatigue s’installe de manière récurrente à cause d’une maladie, que la fatigue est chronique… ou qu’une grossesse nous épuise, il faut alors repenser notre façon de gérer nos longues journées pour s’économiser un maximum. La grossesse, les menstruations et leurs hormones Les hormones sont des substances sécrétées principalement par les glandes endocrines l’hypophyse, particulièrement active dans la sécrétions des hormones accompagnant le cycle menstruel, la thyroïde et ses compagnes les parathyroïdes, les surrénales. La grossesse induit beaucoup de bouleversements physiques et émotionnels. Le stress d’adaptation, celui qui survient lorsqu’on apprend qu’on est enceinte, n’est absolument pas négatif pour le bébé -dans le ventre-, néanmoins il peut se répercuter sur notre humeur et donc dans le quotidien de notre enfant. Le stress émotionnel, quant à lui, génère de la tension, de la peur, de l’irritabilité. Lorsque nous avons un bébé qui pleure, cela créé une alerte. Cette alerte qui créé des réactions innées telles que l’attaque, la fuite et l’inhibition de l’action sidération provoque des tensions. Lorsque ces scènes sont provoquées à répétition, cela conduit à l’épuisement. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers le Repos, la Santé et l’Epanouissement. Manque de liberté Plusieurs situations peuvent nous amener à cet état de stress induit par notre environnement relationnel Lorsque le parent est chez son parent toxique Il y a aussi le conflit de loyauté qui rentre en compte. C’est un sentiment que nous pouvons ressentir lorsque nous avons l’impression que nous devons prendre parti ou que nous devons choisir entre ce que nos parents nous ont inculqué et ce qui est important pour nous, comme par exemple nos valeurs liées à l’accompagnement respectueux. Si je ne fais pas comme mon père m’a appris, il ne va plus m’aimer. » Lorsque, après un incendie par exemple, on doit loger chez un ami, et qu’on se sent forcé d’appliquer ses règles de vie Nous nous sentons redevables, alors nous nous effaçons. Nous laissons ces personnes violentes prendre le pouvoir sur notre vie. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers l’Accomplissement. Refoulement émotionnel Exprimer ses émotions est essentiel. Il faut bien être conscient que refouler une émotion, ce n’est pas l’effacer, bien au contraire. C’est la mettre dans un coin où elle va ruminer », grossir, se transformer, jusqu’à exploser sous une forme ou une autre – troubles du comportement, maladies, violences. Là encore, on trouve 2 aspects Le refoulement de nos propres émotions ; Le refoulement des émotions de l’enfant, parce qu’elles ne sont pas accueillies comme il se doit par un adulte, témoin secourable » pour reprendre les termes d’Alice Miller, spécialiste sur le sujet. Un adulte dont les émotions n’auront pas été écoutées dans son enfance, aura le plus grand mal à accueillir les émotions de son propre enfant. Néanmoins, pas de panique, il existe des solutions ! Soyez à l’écoute de votre corps, explorer vos réactions dans chaque situation avec votre enfant – que ressentez-vous, qu’est-ce que cela réveille en vous ? vous pouvez coucher cela sur papier, et y réfléchir à plusieurs reprises, c’est un processus qui aide beaucoup. Affranchissez-vous de la pression sociale qui vise à nier les émotions autorisez-vous à exprimer vos émotions, à les partager avec autrui, criez, pleurez, riez, chantez, sans … faites de même avec vos enfants. Écoutez-les exprimer leurs émotions, laissez-les rire ou crier à tue-tête, même si ça fait beaucoup de bruit. Laissez-les pleurer de rage quand ils sont frustrés de ne pas avoir eu ce jouet ou cette glace. Aidez-les à mettre des mots sur chacune de leurs émotions, ça les aidera à les connaître, les reconnaître, et peu à peu à les apprivoiser. Montrez-leur aussi que vous compatissez, que vous entendez leur douleur. Identifiez la cause derrière l’émotion, et proposez-leur des solutions pour éviter que cela ne se reproduise, ou, mieux encore, discutez-en et réfléchissez-y ensemble. Ressentir, accueillir, exprimer. Conflit Lorsque nous sommes en proie à un conflit intérieur, nous sommes naturellement moins disponibles pour notre enfant, même avec la meilleure volonté du monde, l’inconscient faisant son œuvre. Le souci c’est que justement, parce que l’inconscient fait son œuvre, l’enfant lui-aussi ressent notre conflit intérieur. Il va donc en souffrir doublement Parce que nous sommes là sans être là pour lui ; Parce qu’il ressent notre souffrance, et la partage, il la vit entièrement avec nous impact des neurones-miroirs. Le conflit intérieur n’est pas toujours dû à des soucis extérieurs, il peut aussi être un conflit de loyauté, c’est-à -dire un conflit entre le besoin/sentiment d’obligation d’appliquer les méthodes que nous ont inculqués nos parents dans notre propre enfance, et notre envie/intuition de faire autrement. Il est nécessaire que chaque parent travaille sur ces conflits intérieurs, il faut les réduire et/ou leur donner moins d’importance, afin d’en minimiser l’impact sur les enfants. Concernant les conflits du quotidien, problèmes administratifs, conflits au travail, avec le conjoint – il faut apprendre à prendre le temps de discuter, calmement, faire preuve d’empathie, rechercher de solutions ensemble. La méditation peut aider à prendre du recul pour les cas les plus difficiles et les plus envahissants. Concernant les conflits de loyauté, liés à notre propre enfance, les ouvrages d’Alice Miller proposent des pistes afin de travailler sur ce poids de l’enfance, et aident à s’en affranchir. Pour les cas les plus difficiles, où la pression de l’éducation parentale est trop importante, une thérapie peut s’avérer nécessaire. Le but du parent accompagnant est de trouver comment réguler ses conflits intérieurs, afin de se sentir apaisé et de vivre tout ça en harmonie. Pression du temps Le temps … un des grands maux du moment. Combien d’entre nous sont obsédés par cet élément qui nous échappe ? combien d’entre nous essaient de le contrôler ? Et si on arrêtait de se torturer à vouloir tout gérer, et si on acceptait notre condition d’espèce parmi d’autres espèces, pas supérieure, juste différente, et à ce titre soumis aux forces naturelles qui nous gouvernent, comme n’importe quel autre être vivant ? La plupart d’entre nous vivons au quotidien cette pression du temps. Le 1er hic, c’est que nous l’imposons à nos enfants. Le 2nd hic, c’est que, parce que justement ce sont des enfants, ils n’ont absolument pas la même notion du temps que nous ! Alors d’une, on les stresse à tout le temps leur demander de se dépêcher ; de deux, et c’est ce qui rend la chose encore plus grave, ils ne sont absolument pas en âge de comprendre pourquoi tant de pressions. Comment s’en sortir ? Posons-nous les bonnes questions. Est-ce que ce sera si grave, si on arrive avec 5 minutes de retard ? est-ce que de toutes façons, il n’y a pas plein d’éléments autour de nous qui risquent de venir contrecarrer nos plans, quoiqu’on fasse les embouteillages, le retard de la personne avec qui on a rendez-vous, ….Demandons-nous si on ne peut pas réduire notre charge au quotidien ? n’a-t-on pas trop d’activités ? est-ce qu’on n’est pas juste, à courir tout le temps, en train d’essayer de fuir quelque chose qui nous fait peur ? passer du temps en famille sans emploi du temps prédéfini, c’est soulever une question fatidique qu’est-ce qu’on va faire aujourd’hui ? ça fait peur, mais tournez-le autrement, ça peut juste devenir super excitant, puisque tout est possible !Avec toutes ces réflexions, vous devriez aisément réussir à réduire vos charges d’emploi du temps au quotidien. Enfin, il existe une pléthore de choix organisationnels le batch-cooking » vous libère du souci des repas en préparant tout une semaine à l’avance ; divers logiciels ou applications vous proposent de gérer votre emploi du temps à votre place, etc. Tout simplement, vous pouvez aussi vous faire aider, en passant parfois le relais les amis, les membres de votre famille peuvent venir jouer avec les enfants un mercredi s’ils en ont envie ;n’hésitez pas à impliquer les enfants, sans les stresser ni leur mettre la pression, mais en les investissant de responsabilités, qui les raviront parce que ça les valorise en tant qu’individu capable préparer le sac de rando, une liste de courses pour un anniversaire entre copains, les vêtements du lendemain, etc. Vous serez surpris de leurs capacités. Organisation, et relais. Jugement d’autrui Voilà bien un de ces éléments cruciaux de nos sociétés modernes le regard d’autrui. Le regard de l’autre peut être public Quelle maman ou quel papa, lors de situations déplaisantes avec leur enfant crises de colère ou même simples pleurs, ne s’est pas préoccupée de ce que les gens autour d’il/elle allaient penser, parfois même avant de se demander ce qui pouvait ainsi secouer leur enfant ?Ou bien le regard d’autrui peut être dans le cercle familial et relationnel Pourquoi faites-vous l’IEF ? pourquoi optez-vous pour un accompagnement respectueux sans VEO plutôt qu’une éducation classique ? etc. En public, on sent le regard des autres posé sur nous, en attente comment va réagir ce parent ? va-t-il crier ou s’énerver contre son enfant, ou au contraire adopter une posture plus rassurante qui calmera l’enfant ? ne sommes-nous pas, pour la plupart d’entre nous, avides de trouver des solutions faciles et émotionnellement correctes pour tout le monde ?. En privé, on se trouve confronté à l’incompréhension et l’ignorance au sens manque de connaissance des gens qui nous entourent, qui sont souvent englués dans un système ancestral qui, pensent-ils, a fait ses preuves. Si le regard de l’autre n’est pas forcément en posture de jugement, c’est néanmoins ainsi que le parent exposé va le percevoir. Cela ajoute au stress du moment, et peut influer plus ou moins négativement sur la réaction du parent face au comportement de l’enfant. On peut par exemple, ce sera souvent le cas, parer à ce qui nous semble le plus urgent – se libérer du regard d’autrui – plutôt que de veiller à ne pas bousculer ou blesser l’enfant – qui, ne l’oublions pas, vit lui-même un moment difficile, où il a besoin d’aide. Comment alors se libérer du regard de l’autre, et se retrouver disponible à 100% pour aider notre enfant ? Pensez en premier lieu au bien-être de votre enfant. En public, imaginez-vous dans une bulle, juste lui et vous, et réagissez selon vos principes écoute empathique, accueil de l’émotion. En privé, prenez le temps d’expliquer votre posture, et pourquoi vous l’avez choisie. Le monde entier gagnera à ce que les parents choisissant le chemin nVEO, la CNV Communication Non Violente, l’écoute active, etc, partagent avec d’autres leurs connaissances et expériences. Compréhension, soutien, partage. Instabilité financière C’est hélas aussi une des raisons pour lesquelles il est difficile de garder une posture nVEO au quotidien, malgré toute la bonne volonté du monde. Pour beaucoup de familles, l’avenir est incertain, et l’insécurité est grande. Elle ronge les parents au quotidien, eux qui aimeraient tant ne pas avoir ce poids dans leur vie, et être certains de pouvoir toujours subvenir au mieux aux besoins de leurs enfants. Malheureusement, c’est chose quasiment impossible, à part pour quelques rares privilégiés. Il est parfois bien difficile de garder son calme lorsque, par exemple, les enfants jouent » avec la nourriture, et la gaspillent » – ça, c’est notre point de vue de parent qui vit des fins de mois difficiles. L’enfant lui, ne voit pas du tout en quoi ce qu’il fait peut être gênant il découvre, tout simplement. C’est un des domaines où la rigueur et les difficultés de la vie de parent, responsable de la vie des enfants, se voient confrontés à la candide innocence des plus jeunes. Ce dossier très complet nous accompagnera, nous, parents responsables, à mettre des stratégies en place vers l’équilibre budgétaire. Mal bouffe, stress Le stress lié à l’alimentation n’est pas une utopie, pas plus qu’il n’est une fatalité. L’enfant le subit directement son propre stress, lié à ses propres apports alimentaires. Ne négligeons pas l’impact dramatique des colorants et conservateurs dont la nourriture industrielle destinée aux enfants regorge. Il y a également notre propre stress, lié à nos propres apports alimentaires, qui va rejaillir sur nos enfants parce qu’inconsciemment cela influence notre comportement, mais aussi parce que l’enfant le ressent à travers l’impact des neurones-miroirs ce qui induit une imitation de comportement. Le stress est aussi dans notre vie quotidienne, lié à notre rythme de vie cf la pression du temps », à notre mode de vie, ainsi qu’à notre environnement. On peut tous faire des efforts pour modifier nos rythmes et modes de vie, en gardant en tête que cela se fait pour le bien-être de nos enfants. Nous pouvons aussi modifier notre environnement. Par exemple, travailler à éliminer les personnes toxiques de notre entourage par exemple, celles qui pratiquent les VEO n’oublions pas que les enfants retiennent essentiellement ce qu’ils voient, plutôt que ce qu’on leur dit “faire la morale”, et au contraire veiller à s’entourer de personnes qui partagent les mêmes idées et valeurs que nous – plus on s’entourera de personnes véganes par exemple, plus il nous sera facile de devenir végans. Parce que nous aurons des exemples concrets sous les yeux, et parce que le cerveau humain, et a fortiori le cerveau de l’enfant, de par l’impact des neurones-miroirs, aura tendance naturellement à reproduire un comportement qu’il a souvent sous les yeux. A nous, parents responsables, de mettre des stratégies en place vers une meilleure Alimentation, ainsi qu’un meilleur Environnement. Pourquoi j’agis avec violence avec mon enfant, et quelles solutions pour changer ? Voici d’abord un petit exercice à réaliser afin de vous aider à gérer votre montée de stress au moment où elle survient, puis à en identifier l’origine – car non, le comportement de l’enfant n’est pas la vraie raison, il en est seulement l’interrupteur. Je sens la colère monter en moi je m’éloigne de mon enfant afin de le mettre en sécurité. Puis je me pose et je respire. J’ai besoin de retrouver mon calme et l’efficacité de mon cerveau pour accompagner mon enfant, qui, bien loin d’avoir un comportement déraisonnable comme le pensent souvent les adultes, vit lui aussi un moment difficile. Je peux boire un verre d’eau, ouvrir une fenêtre, faire un moment de yoga ou de méditation, me concentrer sur une photo de mon enfant quand il était bébé, ou un moment particulièrement heureux que nous avons passé mesure le stress que j’endure Est-ce qu’il m’envahit totalement, est-ce qu’il est momentané, spontané, unique, nouveau ou plutôt répété, récurrent ? J’analyse mes réactions j’essaye de savoir si c’est la première fois que je stresse pour cette situation, s’il y a des facteurs déclenchant récurrents la présence d’un autre adulte, un moment précis de la journée, un lieu, etc.Je m’autorise un moment d’auto-empathie. Je prends conscience des sensations que j’éprouve dans mon corps lorsque je suis par cet automatisme. J’essaie d’identifier mes besoins, j’en dresse la liste par écrit. Je pourrai ainsi à tout moment relire cette liste, et ainsi mieux comprendre mes besoins, et tout mettre en œuvre pour y répondre, afin d’éliminer la frustration qui mène à la mets en place une stratégie, en rapport avec la situation stressante. J’ai hiérarchisé mes besoins et je m’organise pour y répondre. Par exemple je demande à s’il est possible d’avoir une conversation, un moment en tête à tête, ou bien je repense à ma propre éducation et me questionne sur la façon dont mes propres parents réagissaient lorsque je criais, et sur la façon dont je réagissais quand à leur tour ils criaient, etc Quelques astuces pour nous calmer sur l’instant T Voici quelques outils de régulation du stress pour un parent Boire de l’eau ; Faire un câlin à mon enfant, à mon mari, à un animal les caresses déclenchent une production d’ocytocine, l’hormone de l’amour et de la socialisation ; Me connecter à la Nature regarder les arbres par la fenêtre, sentir des fleurs, toucher une plante, penser à un environnement vert, se promener en forêt. Cela apaise énormément, les études scientifiques ne cessent de le prouver ; Faire des exercices physiques courir, sauter sur place ou sur un trampoline, réaliser une posture de yoga ; Danser, chanter ; Crier en chantant, crier dans un coussin en absence des enfants ; Faire des exercices de respiration, souffler dans une paille ; Compter ; Réaliser des mouvements répétitifs. Voici quelques outils de gestion de situation problématique et stressante pour un couple L’avantage lorsque l’on est en couple, c’est qu’on peut se passer le relais en cas de situation problématique. Cela doit être clairement établi et convenu d’avance. C’est le parent qui a le plus de ressource et qui est le plus calme à l’instant T, qui sera le plus apte à accompagner l’ le couple est confronté à une situation difficile qui nécessite un accompagnement de l’enfant, si l’un des parents se sent submergé par le stress, il doit immédiatement le signaler à l’autre parent, et se positionner en retrait pendant que celui qui reste prend le relais et réconforte l’enfant. Cela peut se faire grâce à un code secret, utilisé dès que l’on sent que la colère monte, monte, monte… Je me sens en zone jaune, … je me sens en zone orange… haaa zone rouge ! Prends le relais stp ! ». L’idéal étant que le parent qui se sent comme ayant le plus de ressources, réagisse dès qu’il entend “zone jaune”, afin que l’autre parent n’atteigne pas la zone orange, et encore moins la rouge, car c’est justement à ce moment-là qu’il risque de devenir violent et de dire ou faire des choses qui font mal et qui seront regrettées par la parent qui se sent stressé pourrait aussi dire je me retire », et le parent le plus apte à accompagner l’enfant pourrait répondre fais-moi confiance » ; ainsi le parent stressé pourrait aller se ressourcer sereinement, sans s’inquiéter pour leur enfant. Comment adopter une posture sereine durable ? Développement personnel C’est à nous, parents responsables, de trouver l’approche parentale qui nous correspond le plus, et d’entamer les démarches nécessaires pour évoluer de manière durable vers un accompagnement respectueux. Ces démarches peuvent être multiples, en voici quelques exemples Thérapies classiques longues On peut passer par ces méthodes les plus connues, à condition de trouver un professionnel qui ait adopté une posture nVEO, sinon la thérapie risque d’échouer voire de causer davantage de mal, les psys ayant souvent tendance à idéaliser les parents et à leur trouver des excuses rapport à leur propre histoire personnelle. N’hésitez pas à poser des questions au psy avant d’entamer la thérapie, vous trouverez une très bonne liste de suggestions sur le site internet d’une spécialiste en la matière, Alice pouvez aussi chercher des praticiens ayant les compétences suivantes Pour un psychologue connaissance des activités mentales et des comportements en fonction des conditions de l’environnement ;Pour un psychothérapeute troubles psychiques ou somatiques et psychosomatiques par des procédés psychiques psychanalyse et pratiques thérapies peuvent être contraignantes et longues. Il peut être difficile de se confier à l’oral. Mais, elles peuvent changer la vie de votre famille. Thérapies brèves On peut passer par ces outils, à condition là encore de trouver une personne qui soit nVEO. Ces thérapies sont rapides. Il s’agit en général d’exposer une problématique en une seule ou en quelques phrases, en début de séance. On fait ensuite le point sur les sensations vécues en fin de séance. Hypnose Sophrologie EFT Emotional Freedom Techniques = techniques de liberté émotionnelle Soins énergétiques Ces soins sont parfaits pour garder une certaine pudeur ! Il y a en général seulement besoin d’exprimer un souhait intérieurement, à l’Univers, ou à soi, ou aux deux à la fois. Il ne faut pas hésiter à laisser les larmes couler pendant le soin et penser à boire beaucoup d’eau pendant les jours suivants ! Reiki EHS Ecoute Holistique Sensitive Lectures Nous conseillons de lire de nombreuses lectures nVEO, pour enrichir nos connaissances au niveau du développement du cerveau de l’enfant. Cela aide à comprendre pour ensuite appliquer. Vidéos Si lire des livres nous semble trop longs, il existe également des vidéos, ainsi que des conférences sur Youtube qui résument assez bien les recherches récentes. Communauté On peut trouver de très bons conseils au sein de forums conseillons le fabuleux groupe facebook Enfances Epanouies – Échanges et conseils sans VEO pensez à remplir le questionnaire d’entrée ! Parrain / Marraine ou nVEO Nous pouvons mettre en place un échange quotidien avec une personne nVEO. Soit nous avons la chance d’avoir directement nVEO pour échanger avec nous chaque jour, soit nous pouvons trouver une marraine ou un parrain nVEO sur un forum de parentalié nVEO. Accompagnement parental coach certifié formé en nVEO Cela se fait de plus en plus, il existe dorénavant des personnes dont c’est le métier. Elles nous accompagnent en général au travers d’une dizaine de séances, pour nous aider à changer de posture, en s’appuyant sur les recherches récentes en neurosciences. Illustrations par amphigary instagram / amphigary facebook / amphigary Nous espérons que ce dossier pourra vous aider à évoluer vis à vis de votre posture parentale. Nous ouvrons le débat à l’occasion de la journée de la non-violence éducative sur les réseaux sociaux VEF, nous serions heureux d’en discuter avec vous souhaitez nous aider ou nous remercier, cela nous ferait très plaisir que vous partagiez notre article. Ce site vous est utile ?Comment nous aider ▶ Partagez nos articles à votre entourage ▶ Soutenez-nous en faisant un don via Utip. ▶ Retrouvez vivreenfamille sur facebook, instagram et twitter ! ▶ Découvrez nos playlists sur youtube
ET L’ AMOUR DANS TOUT CA ? Notre zèbre est un passionné et donc passionné par la passion de tout ordre, et bien évidemment aussi, par la passion l’amour est un sujet difficile pour beaucoup de surdoués. Un jour un homme me dit Si j’étais avec toi, je ne tiendrai pas ! J’exploserai en plein vol!! L’enjeu est fort, très fort!! L’amour d’un surdoué comment le décrire ? Notre surdoué ne fait pas les choses à moitié. Généralement le surdoué rêve d’un amour total, indestructible, à la vie à la désir profond du surdoué est de fusionner intensément à la fois intellectuellement et, émotionnellement. Mais notre zèbre a souvent un passé douloureux en ce qui concerne les relations amoureuses ou amicales. Être zèbre en amour n’est pas si simple. Le décalage, l’incompréhension réciproque qu’il y a dans l’échange est souffrant pour notre surdoué. Certains d’ailleurs trop marqués, trop déçus n’oseront plus rien tenter et préféreront la solitude, et, ou, la compagnie des animaux, de la nature. D’autres, plus vrai chez les hommes pourront-être dans une débauche de sexe bien peu satisfaisante, mais dans laquelle il compenseront leur manque affectif, leur désespoir, nourriront leurs sens, et déchargeront leur forte énergie. L’hypersensibilité du zèbre, sa façon de tout analyser, tout décortiquer, tout sentir et ressentir, son impatience, son intensité, sa façon décalée de voir les choses, sa lucidité, mais aussi ses doutes, ses angoisses, son besoin de fusion et en même temps son besoin de solitude font de lui un compagnon charismatique mais pas de tout repos. Pourquoi le zèbre a du mal à trouver un/une partenaire? Le surdoué possède à la fois une grande empathie, et à la fois une forte exigence. Il a du mal avec l’a peu près, le mièvre. Il est TROP»!! Il a besoin en quelque sorte de tout et son un partenaire est pour lui une vraie gageure. C’est pour quoi, il est si important je le dis et le répète de connaître son fonctionnement pour être plus apaisé, et que la relation à autrui soit moins souffrante. Le zèbre en couple avec une personne classique normo-pensante je déteste ce mot!! Ils ne sont pas sur le même plan. Le zèbre a besoin de tout explorer, tout comprendre, il ressent la moindre chose chez son partenaire, parfois des choses dont la personne n’a même pas conscience et que le zèbre va mettre à jour. Ce qui ne sera pas forcement du goût de la personne classique» qui préfèrera bien souvent son confort à la vérité, à la mise à nu. Le zèbre aura du mal avec cet aveuglement. Mais le tandem peut fonctionner parfois qu’un temps. Que s’apportent-ils? Le surdoué apporte au NP son originalité, sa fraicheur, sa lucidité, sa finesse, son analyse, ses émotions. Le partenaire dira alors – Elle ou il est pétillante, vive, originale, drôle, avec elle je ne m’ennuie jamais…» Le normo-pensant apporte au surdoué son côté rationnel, structuré, campé qu’il manque souvent aux zèbres. – Ce que tu dis m’aides beaucoup, parce que moi ça part dans tous les sens!!» Qu’est-ce qui risque de coincer avec le temps? le zèbre s’ennuie, reproche à son partenaire son ronron, son manque de réactivité, de sensibilité, de curiosité, son manque d’émotions, son manque d’intensité… – Mais enfin, t’as pas vu ? Pas senti ? pas compris? Tu t’es contenté de…?» Le NP va reprocher au SD, son instabilité émotionnelle, son insatisfaction chronique, sa complexité, ses excès… – Mais où veux-tu en venir? Tu ne sais pas ce que tu veux! T’es jamais contente! Tu me fatigues!!…» Le zèbre en relation amoureuse avec un autre zèbre Ils sont sur le même plan tandem peut effectivement bien fonctionner mais trop d’intensité peut aussi être difficile à vivre et nos chérubins peuvent s’épuiser. L’intensité sera bien évidemment présente dans la passion amoureuse, dans les sujets de conversation, dans les émotions, mais également présente lors des désaccords, des doutes, des moments de déprime… Cela peut faire beaucoup!! Les pièges pour le surdoué amoureux Le surdoué ayant souvent souffert du rejet, le redoute. Il aura donc tendance à se laisser choisir». Tellement content qu’on l’aime, qu’on l’apprécie, lui si peu aimable, qu’il est prêt à tout pour ne pas décevoir! Le je t’aime» est piégeant pour lui. Partir sur une histoire d’amour qui ne convient pas au zèbre Il peut, par ce mot magique, se laisser embarquer dans une histoire qui ne lui correspond pas forcement. Son besoin d’amour, le manque de ce dernier, ainsi que l’ image dégradée qu’il peut avoir de lui-même dû à son histoire, font qu’il est bien difficile pour lui de garder la pensée claire» face à des mots d’amour, à une posture d’accueil . Tomber sur un pervers narcissique S’il vient à croiser par malheur, mais aussi pour son plus grand bien, la route d’un pervers narcissique l’attraction sera fatale. Le pervers narcissique, par ses mots, par son intensité dû à son vide sidéral, sera un piège irrésistible pour notre zèbre. L’un mué par l’amour, le lien, l’autre par la haine, la destruction. C’est pourquoi, il est si important pour le surdoué de bien se connaître. Cette connaissance de soi, cette reconnaissance de l’autre aidera grandement. Mes conseils aux surdoués et haut potentiels pour être épanoui en amour Le SD est souvent malheureux, triste, voire en prise à des pulsions de mort face à ce sentiment de solitude, de décalage avec les autres, d’insatisfaction relationnelle. Pour moi, une réponse à ce problème récurrent chez le surdoué c’est de comprendre que son intensité est bien supérieure à la moyenne et que donc, il est nécessaire pour lui de dépasser ce monde binaire non pas dans un esprit de supériorité, mais pour se connecter à une énergie plus globale, plus intense, plus cosmique en quelque sorte, une énergie plus en adéquation avec ce qu’il est, avec son intériorité. Cela va le nourrir, lui permettre de se réaligner, et donc cela va l’aider dans sa réflexion, son cheminement, sa créativité. Prendre conscience de son potentiel pour se libérer en amour Lorsque le surdoué a pris conscience de cela, alors sa quête en amour est plus apaisée, plus sereine. Son désir est un peu moins ardent. Cette conscience va lui donner de l’énergie, mais une énergie plus sereine, plus pleine. En fait, le zèbre a cette conscience naturelle des choses c’est ce qui fait sa nature mais il peut et il va généralement se laisser décentrer par les autres et, ou, par incompréhension de ce qu’il est, de sa différence. Le surdoué a besoin plus que quiconque de retrouver cet alignement corps, esprit, conscience. Pour moi, l’intensité est la première caractéristique du zèbre. L’intensité du surdoué est pour moi, corrélée à l’AMOUR. L’amour au sens large, c’est à dire la conscience. Conscience que tout est lié, relié, en interaction, le vivant, la matière. De l’infiniment petit, à l’infiniment grand. L’amour au sens large est corrélé à l’esthétique, au juste, à l’harmonie. Allez dans l’infiniment fin au fond de soi, c’est allez dans l’infiniment grand, et versa vice!! Faire du beau , du juste, c’est faire du plus humain… crédit photo Fond photo créé par jannoon028 –
Publié le 22/12/2020 à 0700, Mis à jour le 22/12/2020 à 0736 Au Liban rien ne va. Tout a besoin d'être réparé, il y a un million de trucs, il faut parler de tout», raconte Shaden, humoriste phénomène sur les réseaux sociaux. JOSEPH EID / AFP La crise économique, politique, sanitaire et le drame du port de Beyrouth du 4 août ont fragilisé le pays. Sur scène, les humoristes préfèrent en dealer qui veut émigrer au Canada, les aléas de la drague à l'ère du coronavirus. Au Liban en crise, le stand-up brise les tabous et offre un rire thérapeutique après une année cauchemardesque. Dans une salle de spectacle coincée entre une autoroute et des entrepôts, entre deux quartiers ravagés par l'explosion meurtrière du 4 août au port de Beyrouth, les rires fusent et l'humour met du baume au cœur, malgré l'effondrement économique, malgré le Covid-19 et le confinement, malgré les traumatismes.La situation est tellement merdique que même le marché aux puces fait 50% de réduction sur tout», lance l'humoriste Nicolas Tawk. En ce soir pluvieux de décembre, une dizaine d'humoristes se succèdent. L'évènement est organisé par comedy club ayant contribué à populariser le stand-up underground ces trois dernières lire aussiExplosions à Beyrouth le chanteur Khaled sort une chanson inédite pour aider le LibanAccompagné d'une guitare, un duo chante les désillusions des Libanais sur l'air de I will survive, quand il ne raconte pas les aléas de la vie nocturne en pleine pandémie. Lève-toi qu'on danse jeune fille, mais attend que je désinfecte mes mains. Ne me fais pas une crise, je vais mettre mon masque», fredonne le duo devant un public ravi qui a reconnu les notes d'une chanson délicieusement irrévérencieux et incisif, le stand-up a le vent en poupe au Liban. Dans un pays multiconfessionnel toujours profondément divisé après la guerre civile de 1975-1990, les artistes décortiquent le communautarisme, la société et ses hypocrisies, mais aussi les manquements de la classe politique, inchangée depuis des décennies, accusée de corruption et d' lire aussiL'architecte français Jean-Marc Bonfils périt dans l'explosion de BeyrouthMême si c'est un exutoire, on rappelle aux gens pourquoi ils sont fâchés», souligne Nour Hajjar, maître de cérémonie. Sur scène, il raconte avec un rire communicatif l'histoire de son dealer qui veut s'installer au Canada. Voilà à quel point la situation est merdique quand celui qui vend de la drogue te dit “Mec y'a plus de marché”», lance le jeune homme de 28 ans aux yeux rieurs, ses cheveux en bataille. Car l'année écoulée aura été avec les espoirs déçus du soulèvement populaire d'octobre 2019, puis la dépréciation historique de la livre libanaise, les licenciements en masse et les restrictions bancaires sur les retraits Mario Moubarak, guichetier de banque, a fini par démissionner. Son expérience et la mauvaise réputation des établissements financiers, accusées de recel, nourrissent désormais ses sketchs, à grand renfort d'humour noir. Face à une religieuse souhaitant retirer des dollars pour son neveu malade, on ne peut rien faire, sauf lui conseiller une petite prière, raconte-t-il. Les gens veulent rire. Il faut bien avoir un exutoire. On a traversé des peines, des tragédies et ce n'est pas fini», confie à l'AFP le jeune homme de 27 ans.C'est du défoulement pur»C'est comme du Xanax», renchérit Shaden, véritable phénomène sur les réseaux sociaux, mettant en avant le nécessaire engagement politique et l'obligation d'ouvrir certains débats épineux. Généreuse en ironie mordante et en jurons imagés, elle fustige sur scène l'incurie des dirigeants. Avec le soulèvement du 17 octobre, il fallait casser l'image divine du système», explique-t-elle. Elle reconnaît que dans un pays miné par la corruption, aux services publics en déliquescence, tout peut être source d'inspiration. Au Liban rien ne va. Tout a besoin d'être réparé, il y a un million de trucs, il faut parler de tout.»Militante pour les droits des femmes et de la communauté LGBTQ+ dans une société largement conservatrice, elle tourne en dérision le patriarcat et le machisme. La société a mis de nombreuses barrières sur le chemin des femmes, nous devons les briser», ajoute-t-elle. Aujourd'hui, quand on parle de sexe sur scène, c'est aussi pour dire que la femme a une voix.»À lire aussiÀ Beyrouth, le seul musée d'art moderne de la ville dévasté par l'explosionTraiter l'explosion traumatisante du 4 août ? Trop tôt, reconnaissent les stand-uppers, même si certains, au détour d'une phrase, font allusion à la charge émotionnelle, non sans humour. Pour le reste, sexe, religions ou communautés, ils jonglent avec les lignes rouges.C'est du défoulement pur, ils disent ce qui ne se dit pas normalement, se réjouit dans le public Joëlle Jabbour. Ça fait partie de leur quotidien et du nôtre, poursuit cette architecte d'intérieur de 24 ans. C'est drôle, donc facile à écouter. Mais dur en même temps, car ce sont d'amères vérités au sujet du Liban, ajoute-t-elle, pendant la pause clope de ses amis. Rire de ce qui rend triste, ça allège un peu.»À VOIR AUSSI - Liban Nous ne lâcherons rien», lance Macron 02/12/2020
Alors comment faire ? Quand la tension est intense, il est sain pour la relation de l’interrompre momentanément 🗨 1 => Laisser de l’espace pour que l’autre retrouve sa respiration, son énergie. Se détendre et chercher les avantages à ne plus être en lien… 🙊 2 => Rassurer l’autre par des signaux de connexion ça va, je vais revenir, on reste en lien ». Pendant cette pause relationnelle, faire une phase d’introspection Écouter ce qui se passe en nous, comme le ferait un parent empathique pour son enfant identifier et accueillir nos propres peurs, émotions, frustrations et envies. Lorsque les émotions sont apaisées, il est possible d’entrer à nouveau en communication en parlant de soi, en JE ». Le TU tue. En évoquant nos peurs, nos frustrations, et nos envies, tout en accueillant celles de l’autre à cœur ouvert, avec empathie. Dans les cas récurrents, ou en groupe codir, il peut être utile de faire appel à une partie neutre coach. Et vous ? Quelle posture adoptez-vous face au conflit ?cnv
Riant comme une enfant… Riant comme une enfant… Finalement tu es bien partie Tu m’l’avais imparti Mais pas comme ça Pas comme ça Comme ça tu n’en avais pas l’droit Et j’ai longtemps espéré De t voir revenir t’moquer Ou de moi Ou des lois Entendre ton rire si adroit Tu disais revenir au détour d’chaque sentier Mais tu mentais Tu disais que rien ne pourrais nous séparer Et tu mentais Alors j’brise, Je méprise Un à un, chacun de tes douloureux souvenirs Ne m’laisse pas Pas sans toi Sans ton sourire je n’ai aucun avenir Riant comme une enfant… Riant comme une enfant… Sans ton doux rire je n’ai aucun avenir Les yeux dans le ciel nocturne Je cherche la belle Saturne Celle sous qui tu dansais tant Tu es avec elle maint’nant Toi qui voulais tant la r’joindre C’est moi que tu n’peux plus joindre Assis la… loin de nos joies… J’aimerais tant être dans tes bras Tu disais rire sous ce grand ciel obscur Mais je n’vois rien Tu trouvais drôle le silence dans ce murmure Mais j’n’entends rien Et je hurle, Incrédule Tes serments, ne sont pour moi que des paroles en l’air Et je cris Mon amie Entre toi et moi, une voiture fou tout par terre Riant comme une enfant… Riant comme une enfant… Sans ton doux rire je me retrouve à terre J’ t’en supplie Mon amie Avec qui J’aurais put traverser le monde entier Tu es en vie J’t’interdis De cette histoire, on en aurait bien rit De cette histoire, on en aurait bien rit…
apaise le conflit de ton rire