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Ily a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez [] - Christian Bobin. citation 1. Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir. Ressusciter de . Christian Bobin. Références de Christian Bobin - Biographie de Christian Bobin Plus sur cette citation >> Citation de Christian Bobin
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Poeme: Comme Une Étoile Comme Une Étoile Comme une étoile dans le ciel Tu brilles sur cette terre Ta valeur est sans pareille Ta beauté est exemplaire C’est celle
Uneétoile ⭐️ de plus dans le ciel Ma jolie et si gentille Prudence a rejoint mes autres Anges 懶 Je l’aimais tant, mon 1er cochon d’Inde 懶 Toi qui m’a
Limage d'une bande brillante dans le ciel français a étonné de nombreux internautes. Certains évoquent des "étoiles filantes" quand d'autres s'inquiètent de
fkiN. Comme Une ÉtoileComme une étoile dans le cielTu brilles sur cette terreTa valeur est sans pareilleTa beauté est exemplaireC’est celle qui vient du cœurBien plus précieuse que l’orCette beauté intérieureFait de toi un vrai trésorCar ta vie est si précieuseEt le présent un cadeauChaque journée merveilleuseL’aube appelle le renouveauSur le chemin de la vieSe présente le bonheurIl s’offre à toi aujourd’huiEt Il vient réjouir ton cœurIl n’existe sur la terrePersonne qui soit comme toiCrois en toi et puis espèreQue tu feras des exploitsCaresse toujours l’espoirEn des lendemains qui chantentNe cesse jamais de croireQue la vie est bienveillanteUnique es-tu ici-basViens accueillir cet amourAu fond du cœur cette joieDe donner jour après jourTu es né pour être aiméEt pour vivre avec passionMerci à toi d’existerTu es une bénédictionSyllabation De L'ÉcritSyllabes Hyphénique Comme Une Étoilecommeu=ne=é=toi=le=dans=le=ciel 8tu=bri=lles=sur=cet=te=ter=re 8ta=va=leur=est=sans=pa=rei=lle 8ta=beau=té=est=exem=plai=re 7cest=cel=le=qui=vient=du=cœur 7bien=plus=pré=cieu=se=que=lor 7cet=te=beau=té=in=té=rieu=re 8fait=de=toi=un=vrai=tré=sor 7car=ta=vie=est=si=pré=cieu=se 8et=le=pré=sent=un=ca=deau 7cha=que=jour=née=mer=veil=leu=se 8laube=ap=pel=le=le=re=nou=veau 8sur=le=che=min=de=la=vie 7se=pré=sen=te=le=bon=heur 7il=sof=fre=à=toi=au=jourd=hui 8et=il=vient=ré=jouir=ton=cœur 7il=nexis=te=sur=la=ter=re 7per=son=ne=qui=soit=com=me=toi 8crois=en=toi=et=puis=es=pè=re 8que=tu=fe=ras=des=ex=ploits 7ca=res=se=tou=jours=les=poir 7en=des=len=de=mains=qui=chantent 7ne=ces=se=ja=mais=de=croi=re 8que=la=vie=est=bien=veillan=te 7uni=que=es=tu=i=ci=bas 7viens=ac=cueil=lir=cet=a=mour 7au=fond=du=cœur=cet=te=joie 7de=don=ner=jour=a=près=jour 7tu=es=né=pour=ê=tre=ai=mé 8et=pour=vi=vre=a=vec=pas=sion 8mer=ci=à=toi=dexis=ter 6tu=es=u=ne=bé=né=dic=tion 8Phonétique Comme Une Étoilekɔmə ynə etwalə dɑ̃ lə sjεlty bʁijə syʁ sεtə teʁəta valœʁ ε sɑ̃ paʁεjəta bote εt- εɡzɑ̃plεʁəsε sεllə ki vjɛ̃ dy kœʁbjɛ̃ plys pʁesjøzə kə lɔʁsεtə bote ɛ̃teʁjəʁəfε də twa œ̃ vʁε tʁezɔʁkaʁ ta vi ε si pʁesjøzəe lə pʁezɑ̃ œ̃ kadoʃakə ʒuʁne mεʁvεjøzəlobə apεllə lə ʁənuvosyʁ lə ʃəmɛ̃ də la visə pʁezɑ̃tə lə bɔnœʁil sɔfʁə a twa oʒuʁdɥie il vjɛ̃ ʁeʒuiʁ tɔ̃ kœʁil nεɡzistə syʁ la teʁəpεʁsɔnə ki swa kɔmə twakʁwaz- ɑ̃ twa e pɥiz- εspεʁəkə ty fəʁa dεz- εksplwakaʁεsə tuʒuʁ lεspwaʁɑ̃ dε lɑ̃dəmɛ̃ ki ʃɑ̃tenə sεsə ʒamε də kʁwaʁəkə la vi ε bjɛ̃vεjɑ̃təynikə ε ty isi bavjɛ̃z- akœjiʁ sεt amuʁo fɔ̃ dy kœʁ sεtə ʒwadə dɔne ʒuʁ apʁε ʒuʁty ε ne puʁ εtʁə εmee puʁ vivʁə avεk pasjɔ̃mεʁsi a twa dεɡzistety ε ynə benediksjɔ̃Syllabes Phonétique Comme Une Étoilekɔməy=nə=e=twa=lə=dɑ̃=lə=sjεl 8ty=bʁi=jə=syʁ=sε=tə=te=ʁə 8ta=va=lœʁ=ε=sɑ̃=pa=ʁε=jə 8ta=bo=te=ε=tεɡ=zɑ̃=plε=ʁə 8sε=sεl=lə=ki=vj=ɛ̃=dy=kœʁ 8bj=ɛ̃=plys=pʁe=sjø=zə=kə=lɔʁ 8sε=tə=bo=te=ɛ̃=te=ʁjə=ʁə 8fε=də=twa=œ̃=vʁε=tʁe=zɔʁ 7kaʁ=ta=vi=ε=si=pʁe=sjø=zə 8e=lə=pʁe=zɑ̃=œ̃=ka=do 7ʃa=kə=ʒuʁ=ne=mεʁ=vε=jø=zə 8lobə=a=pεl=lə=lə=ʁə=nu=vo 8syʁ=lə=ʃə=mɛ̃=də=la=vi 7sə=pʁe=zɑ̃=tə=lə=bɔ=nœ=ʁə 8il=sɔ=fʁə=a=twa=o=ʒuʁ=dɥi 8e=il=vjɛ̃=ʁe=ʒu=iʁ=tɔ̃=kœʁ 8il=nεɡ=zis=tə=syʁ=la=te=ʁə 8pεʁ=sɔ=nə=ki=swa=kɔ=mə=twa 8kʁwa=zɑ̃=twa=e=pɥi=zεs=pε=ʁə 8kə=ty=fə=ʁa=dε=zεks=plw 7ka=ʁε=sə=tu=ʒuʁ=lεs=pwaʁ 7ɑ̃=dε=lɑ̃=də=mɛ̃=ki=ʃɑ̃=te 8nə=sε=sə=ʒa=mε=də=kʁwa=ʁə 8kə=la=vi=ε=bjɛ̃=vε=jɑ̃=tə 8y=ni=kə=ε=ty=i=si=ba 8vj=ɛ̃=za=kœjiʁ=sεt=a=muʁ 7o=fɔ̃=dy=kœ=ʁə=sε=tə=ʒwa 8də=dɔ=ne=ʒuʁ=a=pʁε=ʒuʁ 7ty=ε=ne=puʁ=ε=tʁə=ε=me 8e=puʁ=vi=vʁə=a=vεk=pa=sjɔ̃ 8mεʁ=si=a=twa=dεɡ=zis=te 7ty=ε=y=nə=be=ne=dik=sjɔ̃ 8 Récompense Commentaires Sur La Poesie12/04/2021 2010AnyaVos poèmes sont toujours si radieux et si positifs que c’est une jole de les lire Merci12/04/2021 2208MémoQue dire d’autre sinon que c’est une fois de plus un joli poème qui est né de votre plume/Merci Véro Poème ExistencePublié le 12/04/2021 1731 L'écrit contient 165 mots qui sont répartis dans 8 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique. Poete Véro Texte des commentateurs
Les étoiles accrochent des prénoms aux branches des pommiersLes vergers défient les plus belles couleurs des grandes sommes les créateurs de la formes cavalent les rêves à la poursuite de la moment où je t’ai approchée de traversÀ cause de l’ouragan,Et le cyclone emportait nos paniers à vite petit homme aux jambes de géantAux paroles d’or qui enrichissent la pauvreté apparente des poésie est l’orfèvrerie des damnésEt nous sommes les poètes du matin … In Le pays derrière le chagrin 1979, dans Le jardin des tempêtes 2000, p 44, extrait Né à Tréguier, en Bretagne, en 1953, Yvon Le Men est un poète dont la seule profession est la poésie, qui remplit toute sa vie avec l’écriture, dans la solitude ; et la lecture de ses poèmes et de ceux des autres, dans le partage des rencontres, en Bretagne d’abord, puis à travers le monde. Un pari difficile, mais qui fait de lui un poète libre. À l’image d’un père cantonnier rassemblant les pierres du chemin pour en faire des voies de passage, Yvon Le Men rassemble les mots et, par le chemin de la poésie, devient à son tour passeur de poètes et d’écrivains de tous pays. Il vit à Lannion, son port d’attache, dans les Côtes-d’Armor, où il crée en 1992 des rencontres qu’il intitule Il fait un temps de poème ». Avec Michel Le Bris, il anime le festival Étonnants voyageurs » de Saint-Malo, y créant en 1997 un espace-poésie. Dans La clef de la chapelle est au café d’en face, un recueil de nouvelles publié en 1998, Yvon Le Men écrit à propos de sa ville Je vis à Lannion, une petite ville au bord du monde. Et j’ai besoin des hommes et j’ai besoin des bois ; du marché du jeudi matin où l’on se salue pour un oui et à cause d’un non, de la sterne qui m’invite à partir là où il n’y a personne, sur le chemin de halage ». En 2000 il publie Le jardin des tempêtes, dans lequel il récapitule vingt-cinq années de poésie, de 1971 à 1996, avec un choix de poèmes extraits de recueils souvent épuisés. Il y explore tous les registres dans une quête de l’évidence d’un instant, d’une lumière ou d’une émotion. Voici trois poèmes tirés de cette anthologie. PartirS’il vient sauras-tu le prendre le navire annoncé par les cinq océans…S’il vient sauras-tu l’ennoblir ce bateauDécroche un croissant de luneEt voici une coque longue et fine comme une goéletteTaille quelques rayons de soleilEt voilà un fier trois-mâts qui relève la têteSaisis une étoile filante en volEt tiens bon la barre aux cinq épines de lumièreDéchire la queue d’une comèteEt mets toutes voiles de feu dehorsVers le nordAu pays des couleurs bleues où la neige est blancheOù les troupeaux de rennes traversent les vallées qui descendent dans les fjordsNous donnant la mer à la boucheVers le nord où vagabondent les poésiesQui nous entraînent dans les pays du beau et du bon … In À l’entrée du jour ,1984, poème en cinq chants et un écho, dans Le jardin des tempêtes, 2000, extrait Ou bien cet autre poème, tiré de Quand la rivière se souvient de la source, un recueil publié en 1988. Il est des lieuxqui nous rencontrentsans nous chercherdes lieuxoù voyageaient ces bancs de lumièreparmi les eaux et les arbresentre ta main et la mienne que tu prissoudaincomme la flamme prend dans la branchel’éclaircie prend dans le cielIl est des lieuxque les mots ont envie de gardercomme un prénom protège un enfant de la fouleun petit nom préserve un amour de l’oubliet qui surgissent de ta mémoirecomme l’odeur de l’herbetoujourss’échappe de la pluie In Quand la rivière se souvient de la source, 1988, ibid p. 115 Ou encore ce poème, tiré de La patience des pierres, un recueil publié en 1995, et qui accorde une large place à la Bretagne, à ses paysages et à ses rêves. Enez Aval Il y avaitces murs de pierreoù le vent se brisasur les rêvesdes hommes venusde l’autre côtédes siècleset de la merIl y avait cette croixgrisepar temps de pluieblanche par temps de cielquand la lumière pose son poids de neigesur la terreIl y avait cette île ouverteau jour de l’équinoxeet la fleur fragile parmi le ventforteparmi la vie In La patience des pierres, 1995, ibid. p. 285 En 2004, il publie Un carré d’aube, recueil épuré, avec de nombreux poèmes qui ont la brièveté d’un haïku, comme par exemple celui-ci L’estuaire est tendu / / comme un drap / entre deux rives Ou encore cet autre, dont le dépouillement est également proche de l’épure. Seule la mer éclaire ton visage. Ton corps est dans un pull noir, un pantalon noir. Tes mains sont nues. Je suis près de toi, et tu ne bouges pas. Le matin est nuit est noire, si ce n’est le reflet de l’eau flottant contre la lune. À chaque coup de vague, tes yeux deviennent bleus. Il n’y a de bruit que le vent. D’échos que des étoiles. que je ne t’aurai pas donné la main, nous ne souffrirons pas. À l’aube, l’enfance sera rompue. Qui, le premier, s’est lancé vers l’autre ?La mer, dans le bleu-gris du jour, s’estompe. Le matin, au fond de la baie, réveille les maisons, les mouettes détachées du ciel. Tes cheveux coulent sous mes doigts. In Un carré d’aube, 2004, p. 27 Chambres d’écho, publié en 2008, est un recueil poignant de poèmes sur la mort, l’amour, l’absence et le silence de l’être aimé. Des textes souvent proches du murmure. Le public n’est pas près d’oublier la lecture qu’en a faite Denis Podalydès le 11 mai 2008, pendant le festival Étonnants voyageurs, tant l’émotion était grande. Nous avions la vieentre nouselle coulait entre les riveset nos brasque le temps prenait dans ses brascomme les rives prennent la rivièreles talusle chemincomme ton silence prend la paroleaujourd’hui In Chambres d’écho, 2008, p. 50 Depuis 1990, Yvon Le Men s’est engagé à fond, avec son ami Michel Le Bris, dans l’aventure du festival Étonnants voyageurs, qui réunit chaque année pendant trois jours à Saint-Malo 200 écrivains venus du monde entier et rassemble un public de près de 60 000 personnes. À partir de l’année 2000, le festival se tient également au Mali, à Bamako, où désormais l’expérience se renouvelle tous les deux ans, avec le projet d’en faire un grand rendez-vous de la littérature africaine. Le poème qui suit est extrait d’une Suite sur le Niger, écrite au retour d’un séjour à Bamako, entre février et mai 2003. De l’autre côté du fleuvecomme de l’autre côté de la meril y a un pays où viventde l’autre côté de nos viesdes hommes qui nous habitaient dans les livres d’imageset dans nos peurscomme ma voisinela vieille Marie qui ne parlait que le bretonleur langue était pleine de sonset manquait de disait-on pas à l’époqueque la vieille Marie baragouinaitcausait avec du pain et du vin dans la bouchecomme si cela était possiblene résumait-on pas les multiples langues de l’Afriqueà la seule expression de petit nègrecomme si tous les noirs étaient des l’autre côté du fleuvevit la famille du bozodu pêcheur qui par sa pirogue nous le fait traverseret entre le bambara le français et le sourirenous naviguons. …De l’autre côté du fleuvederrière les roseauxs’éloignent des silhouettes bleues … In Besoin de poème, 2006, p. 233-234, extraits En 2006, Yvon Le Men publie Besoin de poème, qui se présente comme une lettre adressée à son père, qu’il perdit à l’âge de 12 ans. Regard d’un homme sur son passé, ses premiers émois, ses blessures, ses rencontres avec ses trois pères en poésie, Eugène Guillevic, Xavier Grall et Jean Malrieu, ses voyages. Un récit qui mêle sans cesse prose et poésie, et où ses poèmes dialoguent avec ceux des poètes qui l’ont marqué. La mort n’est jamais loin, mais la vie l’emporte. Durant plus de deux ans, de 2006 à 2008, Yvon Le Men rédige une chronique poétique hebdomadaire pour le journal Ouest France, présentant des poètes du monde entier. Il en tire une anthologie Le tour du monde en 80 poèmes, où il partage avec le lecteur plus de trente années de rencontres poétiques. Il porte également une attention toute particulière aux plus jeunes, se rendant volontiers dans les écoles pour travailler la poésie avec eux, animant des ateliers d’écriture. Deux de ses livres sont consacrés à la jeunesse Ouvrez la porte aux loups 1994 et Douze mois et toi 2005. En décembre 2007 le festival franchit cette fois l’océan pour se tenir en Haïti, à Port-au-Prince. Mais la seconde édition fut empêchée par le séisme de janvier 2010 et dut se dérouler à Saint-Malo. Sous le plafond des phrases n’aurait jamais vu le jour, écrit Bruno Doucey dans la présentation de ce recueil dont il est l’éditeur, sans le séisme qui a ravagé Haïti le 12 janvier 2010. Ce jour-là je partais rejoindre le festival Étonnants voyageurs à Port-au-Prince où je pensais retrouver Yvon Le Men. Mais comme moi, ce dernier était resté de l’autre côté de l’océan, valise en main, dans l’incendie des dépêches et le fracas des solitudes. De Lannion, il s’inquiète pour ses amis. Il écrit alors au jeune poète Bonel Auguste une lettre vibrante d’émotions qui se termine par ses mots Je t’attends chez moi. Dans mon pays de pluie et d’arc-en-ciel. » Depuis, les deux hommes se sont retrouvés, en Bretagne et à Haïti, où furent écrits la plupart de ces poèmes… Avec des mots simples, le poète nous rappelle que des hommes rêvent aussi des séismes de la tendresse. » Yvon Le Men a dédié Sous le plafond des phrases, publié en janvier 2013, à son ami haïtien. Les maisons autour de sa maisonsont suspendues entre hier et demainla sienne a résistécomme n’a pas résistéle palais du Présidentle tremblement de terrea préféré le peintre au chef d’Étatle peintre des villes imaginairessuspendues entre ciel et terremais seulement sur la toilequi suspend le tempsle temps d’oublier que le palais du Président n’a pas été rebâtila cathédrale non plusbien sûr il y a les tentes qui grouillentet les gens qui s’entassentles yeux plus vieux que leur âgebien sûr il y a le choléraéparpillé parmi les enfantsqui viennent vers nous un sourire à la bouchebien sûr il y a le manque de toutmais où est le manque du manques’il n’est dans les symboles ?imaginez l’Élysée et Notre Dameà terre pendant deux ansimaginer l’ villes du peintre ont tenu bonsur ses toilesil peint plus que jamaiset plus que jamais il défie le temps … In Sous le plafond des phrases, © Bruno Doucey, p. 50-51, extrait **** Pas de suicide en Haïtidepuis longtempsdes drameslà-baspas de suicidesla vied’abordavant la mortqui tomba ce jour-làpar en dessous et sur des millierscomme une pluie de ballessur un champ de bataillequi rodecomme le brouillardentre deux crimesqui coule dans le grand fleuveArtibonitemais la vied’abordavant la mort … Ibid. p 56-57, extrait **** Dimanche en poésieIls viennentplus nombreux que les livress’écouter parler des livresécouter parler les livresils viennentà la bibliothèque L’étoile filantecomme on va sur la luneet même dans la luneécouter des histoiresen vers et en proseet contre touthistoirede changer de viede comprendre la sienne …dans ce pays de poètesoù les mots passent partoutet résonnent comme les clefsdans les crânes des prisonniersla veille du dernier jourpartout ils ouvrentsur l’ici-bas et le là-hautsur le bleu même dans le noirils ouvrent les images aux mots qu’elles fontdans nos imageset malgré le peu de livresqui s’appuient l’un contre l’autresur les étagèresde la bibliothèque L’étoile filantemalgré leurs pages écornéesleurs couvertures éteintesleurs titres oubliésleur encre moisiemalgré leur fatigueles mots de leurs pagesveillent au grainde lumièrequi s’allumeet réveille les rêves endormissous les étoiles filantes Ibid. extraits Bibliographie poétique sélective La patience des pierres suivi de L’échappée blanche, © Rougerie, 1995 Il fait un temps de poème, anthologie, © Filigranes, tome 1, 1996 ; tome 2, 2013 L’écho de la lumière, © Rougerie, 1997 Le jardin des tempêtes, choix de poèmes 1971-1996, © Flammarion, 2000 ; rééd. 2012 Un carré d’aube, © Rougerie, 2004 Besoin de poème, Lettre à mon père, © Seuil, 2006 Chambres d’écho, © Rougerie, 2008 Le tour du monde en 80 poèmes, anthologie, © Flammarion, 2009 ; rééd. 2012 À louer chambre vide avec personne seule, © Rougerie, 2011 Sous le plafond des phrases, © Bruno Doucey, 2013 Internet Yvon Le Men sur le site Étonnants voyageurs Lecture de Chambres d’écho par Denis Podalydès sur le site Étonnants voyageurs durée 30 minutes Contribution de Jacques Décréau
Vos Poèmes Tous les auteurs Yolande NICHOLSON Une étoile dans le ciel Yolande NICHOLSON Une étoile dans le ciel Que le temps s'arrêteQue le vent temps n'existe plusRien n'empêchera ma je la verrais un regardVision éphémère,rare,Pourquoi me l'avez vous volée?Je ne garderais rien d'elleJuste quelques photos,Quand je pourraisRegarder à nouveauSans larmes, sans me souvenirDe la douceur de son jusqu'à la fin, route se sépareMais elle reste dans ma étoile au Novembre 2002
Dans les nuits d’automne, errant par la ville, Je regarde au ciel avec mon désir, Car si, dans le temps qu’une étoile file, On forme un souhait, il doit s’accomplir. Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes Quand un astre tombe, alors, plein d’émoi, Je fais de grands voeux afin que tu m’aimes Et qu’en ton exil tu penses à moi. A cette chimère, hélas ! je veux croire, N’ayant que cela pour me consoler. Mais voici l’hiver, la nuit devient noire, Et je ne vois plus d’étoiles filer. François Coppée, L’Exilée 1877
Une visite de Saint Nicolas / La nuit avant Noël est le poème qui donna naissance au Père Noël. Il fut écrit par un pasteur new-yorkais en 1882, Clément Clark Moore. Ainsi, le petit Papa du ciel » a une origine chrétienne ! Le pasteur met en scène un Père Noël entièrement vêtu de rouge, Saint Nicolas, assis dans un traineau tiré par des rennes, avec un sac de jouets toujours plein, et des bas accrochés au-dessus de la cheminée dans l’attente des cadeaux. Ces images ont symbolisé Noël pour des générations et des générations d’enfants… et le Père Noël a progressivement pris la place de Saint Nicolas ! Lire aussi Comment Saint Nicolas a-t-il donné naissance au Père Noël ? D’abord publié anonymement dans un journal de l’Etat de New-York, ce poème séduit immédiatement l’imagination du public. A tel point que le premier vers Twas the night before Christmas », La nuit avant Noël, prend rapidement la place du titre original, Une visite de Saint Nicolas. Une visite de Saint Nicolas / La nuit avant Noël La nuit avant Noël, un peu avant minuit, A l’heure où tout est calme, même les souris. On avait pendu nos bas devant la cheminée, Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée. Blottis bien au chaud dans leurs petits lits, Les enfants sages s’étaient déjà endormis. Maman et moi, dans nos chemises de nuit, Venions à peine de souffler la bougie, Quand, au dehors, un bruit de clochettes, Me fit sortir d’un coup de sous ma couette. Filant comme une flèche vers la fenêtre, Je scrutais tout là-haut le ciel étoilé. Au-dessus de la neige, la lune étincelante, Illuminait la nuit comme si c’était le jour. Je n’en crus pas mes yeux quand apparut au loin, Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing, Dirigés par un petit personnage enjoué C’était le Père Noël je le savais. Ses coursiers volaient comme s’ils avaient des ailes. Et lui chantait, afin de les encourager Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez, Furie et Fringuant ! En avant Comète et Cupidon ! Allez Eclair et Tonnerre ! Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur ! Au galop au galop mes amis ! Au triple galop ! » Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent, Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles , Les coursiers s’envolèrent, jusqu’au-dessus de ma tête, Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël. Peu après j’entendis résonner sur le toit Le piétinement fougueux de leurs petits sabots. Une fois la fenêtre refermée, je me retournais, Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée. Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet, Etaient un peu salis par la cendre et la suie. Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets, Lui donnait l’air d’un bien curieux marchand. Il avait des joues roses, des fossettes charmantes, Un nez comme une cerise et des yeux pétillants, Une petite bouche qui souriait tout le temps, Et une très grande barbe d’un blanc vraiment immaculé. De sa pipe allumée coincée entre ses dents, Montaient en tourbillons des volutes de fumée. Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond Sautait quand il riait, comme un petit ballon. Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin, Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main. Mais d’un clin d’œil et d’un signe de la tête, Il me fit comprendre que je ne risquais rien. Puis sans dire un mot, car il était pressé, Se hâta de remplir les bas, jusqu’au dernier, Et me salua d’un doigt posé sur l’aile du nez, Avant de disparaître dans la cheminée. Je l’entendis ensuite siffler son bel équipage. Ensemble ils s’envolèrent comme une plume au vent. Avant de disparaître le Père Noël cria Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit ». Et vous, qu’en pensez-vous ? Le Père Noël est-il Saint Nicolas ? Venez en parler avec nous par chat’ ! Pour aller plus loin Comment Saint Nicolas a-t-il donné naissance au Père Noël ? D’où vient le Père Noël ? Où est né le Père Noël ? ET SI ON PARLAIT DE NOËL ? VIENS CHAT'ER ! 👇 Vous aimez ce site ? Nous réalisons en ce moment une campagne de crowdfunding, aidez-nous
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